STADE BAREA - Six mois pour parfaire la pelouse

Mickael Lauret, responsable de Design Garden, exige un matériel adéquat.

Les travaux de remise aux normes du stade Barea se poursuivent. Les responsables du site se focalisent désormais sur l’entretien du gazon pour atteindre les exigences de la FIFA.

Sur la défensive. Après le point de presse du ministre de la Jeunesse et des Sports, Abdulah Marson Moustapha, du vendredi, le secrétaire d’État en charge des Nouvelles villes et de l’Habitat, Gérard Andriamanohisoa, a invité la presse sportive tôt samedi à visiter les neuf points de recommandation exigés par la FIFA et la CAF. 

Compte tenu que le stade Barea n’a pas encore obtenu son homologation, le match des Barea contre les Black Stars ghanéens se déroulera au Maroc, le 24 mars. « Les neuf recommandations ont été toutes réalisées… Ce qui reste à faire, c’est l’amélioration de la texture de la pelouse… C’est important que nous ayons l’appui des experts de la CAF et de la FIFA pour l’entretien… Après, nous attendrons leur avis final », souligne le secrétaire d’État. 

« La variété de la pelouse est bonne. Elle est utilisée en Amérique du Sud, en Afrique, et le stade de Monaco l’utilise aussi… Donc ce n’est pas une question de variété. C’est une question d’entretien et aussi de l’âge du gazon. Nous avons ici un gazon jeune, installé il y a quatre mois. La FIFA estime qu’il n’est pas parfait, mais pas mauvais. Elle exige qu’il soit parfait. Le niveau de son exigence est très haut », explique Mickael Lauret, responsable de la société prestataire Design Garden en charge de l’entretien du gazon.

Appui de la CAF

« C’est aussi une question de matériel. Il faut que le gazon soit coupé avec du matériel adéquat et spécifique pour atteindre l’objectif », poursuit le paysagiste. Le matériel est déjà commandé et l’expert de la CAF est attendu avant la fin du mois de mars. 

Le secrétaire d’État a réitéré que toutes les recommandations en termes d’infrastructures ont été honorées. Il a cité, entre autres, le réaménagement des vestiaires, l’extension du gradin par un rajout de mille six cents places afin de faciliter l’évacuation d’urgence, la mise en place de dix-huit tourniquets, la couverture de la tribune de presse équipée de sièges avec des pupitres et l’amélioration des sièges VIP. 

Les travaux de remise aux normes se focalisent ainsi désormais sur l’entretien de la pelouse. Il n’y a plus rien à faire pour pouvoir recevoir le match comptant pour la sixième journée qualificative à la Coupe du Monde. Peut-on espérer obtenir l’homologation du stade pour les journées 7 à 10, en septembre et en octobre ? On aura six mois pour tout remettre aux normes exigées.

Serge Rasanda

2 Commentaires

  1. Six mois !
    Comme si on pouvait donner du temps au temps pour une épreuve donnée.
    Soit on entre dans la danse avec ses normes et son tempo parce qu'on vise une place de champion. Soit, on cherche à arrondir les lignes de la pelouse et se contenter de faire partie de la galerie. Bovarisme ! quand tu me tiens.

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  2. Bonjour a Tous, je trouve la remarque de Marc, excusez pour le petit jeu de mot extrêmement pertinente.
    Cela pourrait être l'occasion de faire coup double en faisant breveter le procédé et d'avoir par la même occasion un peu d'argent pour mettre dans les caisses de la fédération de football qui en a besoin, et aussi pour s'en servir de potion magique...
    Sur ce, aléa Barréa

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