Madagascar augmente de 10 % ses exportations de crabes vivants pour soutenir l’économie bleue. La filière sera réorganisée pour garantir la transparence et le respect des normes.
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| Signature de la convention entre le MPEB et le GPEC ce jeudi à Ampandrianomby. |
Madagascar annonce une augmentation de 10 % des exportations de crabes vivants pour l’année en cours, selon le ministre de la Pêche et de l’Économie bleue, Jaco Chan Kit Waye. « Le quota de crabes vivants exportés sera porté à 1 300 tonnes », a-t-il indiqué, ajoutant que cette mesure permettra « d’accroître les recettes en devises et de soutenir l’économie bleue, un secteur stratégique pour le pays ».
Le ministre précise que la filière fera l’objet d’une réorganisation complète pour limiter la corruption et garantir la transparence des opérations. « Nous voulons que tous les acteurs capables de respecter les normes professionnelles et sanitaires puissent participer à l’exportation », a-t-il déclaré. Un prix plancher d’environ « 4 dollars le kilogramme de crabe vivant » sera mis en place afin de protéger les producteurs et d’assurer un revenu juste et stable.
Le Groupement professionnel des exportateurs de crabes (GPEC), qui compte 21 membres, encadre rigoureusement l’intégration de nouvelles entreprises et accompagne les candidats dans le respect des normes.
Réputation
Son président, Rocco Andriamiarisatrana, indique que l’adhésion « donne accès à une certification attestant du professionnalisme et de la conformité sanitaire des exportateurs ». Trois nouvelles entreprises ont déjà déposé leur dossier, lequel sera examiné prochainement.
Selon le ministre, cette réforme a deux objectifs principaux : « dynamiser les exportations » et « assurer la pérennité de la filière en donnant la possibilité à tous les acteurs légitimes d’opérer dans un cadre légal et transparent». La mesure doit également renforcer la réputation de Madagascar sur le marché international du crabe, en garantissant des produits de haute qualité conformes aux standards internationaux.
L’augmentation du quota s’inscrit dans un effort plus large visant à soutenir l’économie bleue et à améliorer les revenus des communautés locales. « La filière crabe contribue au développement économique du pays et à la création d’emplois pour les populations côtières», a conclu le ministre, rappelant que cette réforme constitue une étape essentielle pour moderniser le secteur et accroître sa participation aux recettes nationales.
Irina Tsimijaly

On a vu ce que cela a donné avec la filière vanille, la filiere crabe va enormement souffrir d'uke speudo regulation qui ne va faire que consolider et accentuer des monople et enrichir quelques aparatchiks au detriment -bien.evidemment- des peoducteurs...
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