Portés par leur statut de doubles champions d’Afrique, les Ankoay masculins s’apprêtent à défendre leur titre à partir de vendredi, où treize nations visent aussi le sommet.
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| Cinq présélectionnés Arnol, Elly, Cédric, Hasina et Kanto (à partir de la gauche). |
À quatre jours du coup d’envoi de l’Africa Cup 3x3, qui aura lieu du 5 au 7 décembre au Palais des Sports de Mahamasina, l’équipe masculine avance avec ambition mais agit avec lucidité. Si les Ankoay, sacrés en 2022 et 2024, figurent parmi les favoris, la concurrence n’a jamais été aussi dense.
Face à treize adversaires dont l’Algérie, numéro un au classement africain (945 440 points), le Kenya (2e, 650 365 points) ou l’Égypte (4e, 455 430 points), les Malgaches, classés 6e (386 881 points), savent que la route vers un troisième sacre s’annonce escarpée.
La préparation bat son plein au sein d’un groupe élargi où sept joueurs se disputent les quatre places disponibles : les champions en titre Livio, Elly, Arnol et Anthony sont en concurrence avec Kanto, Hasina et Cédric. Elly Randriamampionona, qui évolue actuellement à Mayotte, est déjà sur place depuis jeudi et s’entraîne avec les joueurs locaux en biquotidien, à la petite salle du Palais des Sports.
« Le choix sera difficile parce que chaque joueur possède ses particularités. La liste définitive sortira au plus tard jeudi », souligne le directeur technique national de la Fédération malagasy de basketball, Solofohery Angelot Razafiarivony, appelant le public à « venir nombreux soutenir les joueurs ».
Référence continentale
Historiquement, Madagascar fait figure de référence continentale grâce à ses titres de 2022 et 2024, ses podiums en 2017 et 2023, et ses participations aux circuits internationaux. Seule l’Égypte parvient à rivaliser, avec deux couronnes et un statut de finaliste régulier. Depuis 2019, les deux nations se partagent d’ailleurs tous les titres africains.
Mais rien n’est acquis dès le coup d’envoi. L’Algérie, numéro un africain, le Bénin, numéro deux, les Seychelles ou encore le Botswana - surprenant l’an dernier - représentent des obstacles sérieux dès les quarts de finale.
« Le basketball n’est pas une science exacte, il faut se méfier de tout le monde », glisse un spectateur venu assister à l’entraînement du jour.
La préparation se poursuit. « Notre travail porte sur la stabilisation des forces physiques et les automatismes. L’adresse au tir sera déterminante à chaque match », explique l’entraîneur national Jean de Dieu Randrianarivelo, dit Coach Deda.
Interrogé sur la composition finale, il reste volontairement évasif : « Pour le moment, c’est un secret. Défendre le titre à la maison sera très difficile, mais possible grâce à l’expérience internationale des joueurs. »
Mais pour espérer un triplé historique, il faudra franchir un cap dès les matches à élimination directe avant de penser à la suite.
Donné Raherinjatovo

Cela donnera aussi une idée de notre niveau sportif en ce moment chez nous, car tous les sports sont en difficulté. Heureusement que la compétition se déroule chez nous. On verra bien ??
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