GRÈVE DES GEÔLIERS - Des prévenus détenus à la police et à la gendarmerie

Depuis le début de la grève de l’Administration pénitentiaire, déclenchée pour réclamer principalement la création d’un secrétariat d’État pour prendre en charge son secteur, plusieurs prévenus placés sous mandat de dépôt se voient refuser l’accès aux établissements pénitentiaires.

Faute de pouvoir les incarcérer, les juges ont ordonné de les reconduire vers les commissariats de police ou les brigades de gendarmerie, en attendant une résolution du conflit. C’est notamment le cas des suspects impliqués dans le meurtre d’une cheftaine à Vontovorona, qui ont été ramenés à la gendarmerie au lieu d’être écroués.

À Manakara, la direction régionale de la Communication et de la Culture de Fitovinany a indiqué hier, que la procureure de la République prend elle-même en charge les détenus refoulés. Elle veille à leur alimentation et à leur prise en charge en cas de maladie.

Selon les dernières informations, trente-deux prévenus sont actuellement retenus dans les locaux de la Police nationale et de la compagnie de gendarmerie de Manakara. Une situation similaire est observée dans plusieurs villes de la Grande Île.

Gustave Mparany

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