Se procurer des médicaments a été difficile pour les personnes malades, hier, à Antananarivo. « Je suis venue acheter une ventoline pour mon enfant de 12 ans, élève d’une école française à Ambohijatovo. Il a développé des problèmes respiratoires après avoir inhalé involontairement des gaz lacrymogènes lors des manifestations du 24 septembre. Je pensais trouver une pharmacie ouverte après être descendue du bus à Andravoahangy Ambony, mais elle était fermée », raconte une mère de famille qui vit à Antsakaviro.
Ce n’est qu’à plusieurs centaines de mètres, à Andravoahangy Ambany, qu’elle a trouvé une pharmacie ouverte. Plusieurs officines, pourtant considérées comme des services essentiels, ont fermé dans la capitale, notamment à Analakely, Antanimena et Andravoahangy. Dans ces quartiers, aucune manifestation n’a eu lieu hier.
Miangaly Ralitera