AFROBASKET 2025 - Les Ankoay veulent bousculer la hiérarchie

Les Ankoay se présentent avec un statut d’outsider assumé en Angola. Après une préparation européenne solide, ils rêvent de bousculer la hiérarchie et d’atteindre au moins le deuxième tour.

Les Ankoay affrontent les meilleures nations africaines durant l’Afrobasket.

Madagascar se présente à l’AfroBasket 2025 avec ambition mesurée. Les Ankoay, parmi les seize équipes en lice, ont enchaîné un stage de quinze jours en France puis une semaine à Valence, en Espagne. L’arrivée de l’entraîneur John Douaglin a imprimé de nouveaux repères : rythme de jeu accru, schémas offensifs fluidifiés et organisation défensive plus disciplinée. Les matchs de préparation ont livré un tableau contrasté, avec une défaite attendue contre la Côte d’Ivoire en France et plusieurs succès face à des sélections locales en France et en Espagne. Des résultats encourageants, mais obtenus contre des adversaires d’un niveau inférieur à celui de la compétition continentale.

Contexte relevé

Le contexte s’annonce relevé. Hôte du tournoi et nation la plus titrée, l’Angola vise un douzième sacre et n’a jamais été battu lorsqu’il organise l’AfroBasket (1989, 1999, 2007). Le Soudan du Sud, dynamisé par son expérience olympique à Paris 2024, espère un premier podium. La Tunisie, couronnée en 2017 et 2021, demeure une référence par son expérience et sa discipline tactique. Finaliste en 2021, la Côte d’Ivoire affiche ses ambitions, portée notamment par l’intégration du pivot NBA Mo Bamba et une préparation marquée par une victoire de prestige contre l’Argentine.

Dans ce paysage, Madagascar assume son rôle d’outsider. Pour franchir le premier tour, la sélection devra s’appuyer sur un collectif constant, une gestion maîtrisée des temps faibles et une adresse extérieure au rendez-vous. L’AfroBasket 2025 fera office de test grandeur nature : confirmer les progrès des dernières semaines ou mesurer l’écart qui subsiste avec le haut niveau africain.

Donné Raherinjatovo

1 Commentaires

  1. Il y a obligation, compte tenu des dépenses financières engagées, que les résultats soient là. Car cet argent aurait pu permettre de détecter et perfectionner des jeunes dans certains sports olympiques individuels (judo, lutte, boxe, athlétisme, haltéro). On verra bien !!!

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