Certaines déclarations des plaignants, bien que difficiles à prouver matériellement, laissent entrevoir les zones d’ombre de l’affaire d’empoisonnement à Ambohimalaza.
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Au Palais de Justice, les auditions des parties civiles se poursuivent dans le cadre de l’enquête. |
Au cœur de l’enquête judiciaire déclenchée par les décès de trente et un invités à une fête d’anniversaire, le 14 juin à Ambohimalaza, certaines révélations alimentent le mystère et les soupçons. Parmi elles, l’apparition d’un véhicule suspect et le cas d’une femme présentée comme « ombiasy » retiennent l’attention des parties civiles et des enquêteurs.
Lors de la fête incriminée, des témoins évoquent l’arrivée d’un 4x4 dont un(e) occupant(e), escorté(e) de gardes du corps, serait entré(e) dans la cuisine. Un geste intrigant, d’autant plus que l’absence de caméras rend impossible l’identification de ces individus. Faute de preuves matérielles, cette piste reste floue et complique davantage la reconstitution des faits.
Autre pièce du puzzle judiciaire : une femme qualifiée d’« ombiasy », qui aurait guéri l’un des malades après la fête. L’accusation sous-jacente : si elle a pu soigner la victime, connaîtrait-elle donc la nature du poison ? L’avocat de cette dernière reste silencieux, tandis que certaines versions la concernant ne semblent pas concorder.
Investigations approfondies
Au Palais de Justice, Me Éric Rafidison, représentant un groupe de plaignants, a déclaré : « Nous sommes les premières personnes entendues. Nous voulons savoir ce qui s’est vraiment passé et que les responsables soient punis selon la loi. »
La procédure avance méthodiquement. Le tribunal, prudent face à une éventuelle vindicte populaire, reste discret dans sa communication, car certains individus auraient déjà menacé de se faire justice eux-mêmes.
L’audition des parties civiles se poursuit, mais le défèrement des suspects, dont Fenohasina (la femme célébrée), dépendra de l’organisation du tribunal. Le dossier étant désormais entre les mains des juges d’instruction, des investigations approfondies sont en cours. Une fois leur travail terminé, l’affaire sera transmise à l’instruction de second degré, avant le renvoi devant la Cour criminelle ordinaire.
À côté de ces faits, nos sources judiciaires indiquent que l’histoire des donuts empoisonnés ne tient pas. Les décès concernent aussi des personnes ayant consommé uniquement des pâtes, du jus ou des samoussas, trahissant une contamination généralisée de la nourriture servie.
Haja Léo
Des déclarations de témoins à prendre avec des pincettes et des soupçons fantasmagoriques . Maintenant on a la certitude que la nourriture impliquée n'est nullement les DONUTS en exclusivité et qu'un professeur de Médecine d'un laboratoire du régime a seulement pointé du doigt . Ce qui conforte la thèse dune intoxication " alimentaire " gravissime liant toutes les affaires d'empoisonnements par rupture de la chaîne froid lors de la conservation à cause des délestages dans d'autres régions . Le premier ministre certainement a plus d'hauteur d'esprit pour ne pas tomber dans le piège des manipulations gratuites . Retenez bien que cette histoire nous ramène à un constat troublant de multiples décès durant la crise avec le retard à l'allumage de la vaccination . Les faits sont similaires avec un dénominateur commun : l'obscurantisme . Le complotisme est devenu un mode de pensée institutionnalisé par ce régime !
RépondreSupprimerPrécision : crise covid .
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