Mort tragique d’un piéton à Ambatonapoaka, sur la Route nationale 1. Lancé à vive allure, un véhicule a fauché un homme de 45 ans, entrainant sa mort.
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La plupart des accidents survenant sur la RN1 sont concentrés aux abords d’Ambatonapoaka. |
Dans la pénombre du soir, une scène glaçante est restée gravée dans les esprits des riverains d’Ambatonapoaka. Avant-hier, aux alentours de 19h45, un grave accident a plongé les abords de la RN1 dans l’effroi et la consternation. Un homme âgé d’environ 45 ans a été violemment percuté par un véhicule lancé à grande vitesse.
La violence du choc ne laissait que peu de doute sur la rapidité à laquelle roulait le véhicule. Selon les premiers éléments recueillis sur place, la victime aurait été projetée. Son corps, gisant inerte sur le bitume, laissait penser qu’il n’y avait plus rien à faire. Malgré les efforts déployés pour le maintenir en vie, il a succombé à ses blessures peu après son admission au Centre hospitalier de référence du district d’Arivonimamo.
Chaos
Une scène de chaos a été décrite par les personnes présentes sur les lieux. Cris, courses affolées, gestes désespérés : les tentatives de réanimation ont été marquées par la panique. Néanmoins, un silence glaçant est venu marquer la fin.
Jusqu’à hier, aucune information n’avait encore été communiquée concernant les circonstances du drame ni sur le chauffeur. Une enquête a été immédiatement ouverte par les autorités compétentes.
D’après les informations recueillies, le défunt ne résidait pas aux abords du lieu de l’accident. Les riverains ont tenté de procéder à son identification, mais en vain. Un communiqué a donc été diffusé par l’intermédiaire d’une chaîne de radio locale pour appeler les membres de sa famille à se rendre à l’hôpital d’Arivonimamo, où la dépouille a été placée.
Ce nouveau drame relance, une fois de plus, le débat sur la sécurité routière sur la RN1. En effet, l’accident s’est produit sur un tronçon déjà connu pour plusieurs sinistres. Mais une chose est sûre : derrière chacun de ces drames, des familles sont brisées.
Andry Manase