Le bitumage du premier tronçon de l’autoroute entre Ambodifasina et Ambohimanga, long de huit kilomètres, doit commencer cette semaine, selon le ministère des Travaux publics.
 |
| Photo illustrant l’état d’avancement du chantier de l’autoroute, prise ce week end. |
Ce segment constitue la première portion visible du projet d’autoroute censé relier Antananarivo à Toamasina sur environ 260 kilomètres. L’objectif affiché par les autorités est de réduire les temps de trajet et d’améliorer la circulation des marchandises entre la capitale et le principal port du pays.
D’après les premières estimations techniques, le tronçon actuellement en chantier permettrait de parcourir la distance entre Ambodifasina et Ambohimanga en 30 minutes.
Le président Andry Rajoelina a effectué une visite du chantier la semaine dernière, accompagné du ministre des Travaux publics, Richard Théodore Rafidison, et de plusieurs membres du gouvernement. Ce déplacement s’est également distingué par l’utilisation d’un bus électrique, une première pour un déplacement officiel, selon le ministère.
L’entreprise égyptienne Smcrete, chargée des travaux, a reçu instruction de renforcer ses effectifs pour tenir les échéances prévues. Le gouvernement souhaite accélérer l’avancement du chantier en vue du sommet de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), qui se tiendra à Antananarivo en août 2025.
Effets indirects
Les autorités présentent ce projet comme un investissement stratégique dans les infrastructures nationales. La future autoroute devrait, selon le ministère, contribuer à la réduction des coûts de transport, notamment dans le secteur du fret, et faciliter les échanges commerciaux entre les grandes régions du pays.
Par ailleurs, des effets indirects sont également évoqués, comme une possible dynamisation des activités économiques dans les zones traversées.
Mialisoa Ida