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Justin Tokely (à dr.) discutant avec des membres du CSI dont Jean Louis Andriamifidy. |
Les dossiers de mise en accusation des personnalités justiciables devant la Haute Cour de Justice (HCJ) ont été au cœur des discussions entre le président du Comité pour la Sauvegarde de l’Intégrité (CSI), Jean Louis Andriamifidy, et le président de l’Assemblée nationale, Justin Tokely. Lors d’une visite de courtoisie effectuée auprès du président de la Chambre basse, le président du CSI a relancé le débat sur ces dossiers, restés en suspens à l’Assemblée nationale depuis 2019.
À ce jour, seul le dossier de l’ancien Premier ministre Olivier Mahafaly, déclaré irrecevable, a pu faire l’objet d’un vote à l’Assemblée nationale. Pour les autres dossiers encore en attente, les séances plénières prévues pour le vote des propositions de mise en accusation ont été soit reportées, soit annulées. À travers cette rencontre, le CSI entend faire évoluer la situation, d’autant plus qu’il s’agit désormais d’une nouvelle législature.
La rencontre a également permis à Jean Louis Andriamifidy d’évoquer les projets de loi qui seront soumis au Parlement dans le cadre de la nouvelle Stratégie Nationale de Lutte contre la Corruption (SNLCC), déjà adoptée en Conseil des ministres. Dans le même élan, le CSI a sollicité le soutien des députés pour une augmentation des ressources allouées aux cinq organes du système anticorruption (CSI, Bianco, Samifin, PAC et ARAI), condition essentielle à la bonne mise en œuvre de la stratégie.
Tsilaviny Randriamanga