La commune de Mahajanga réorganise les locataires des paillotes sur la plage du Grand Pavois pour faciliter l’accès des vacanciers. De nouvelles règles ont été instaurées pour plus d’ordre et de confort.
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| L’accès sur la plage du Grand Pavois est très difficile face aux nombreux parasols. |
La commune de Mahajanga, par le biais du maire Heriniaina Tia Solofomanga, s’est rendue au Grand Pavois pour procéder à la réorganisation et à l’alignement des locataires des parasols et paillotes, regroupés au sein d’une association, mercredi dernier. Cette initiative fait suite au désordre constaté sur la plage, marqué par une occupation excessive de certains emplacements, rendant l’accès à la mer difficile pour les vacanciers.
Une discussion avec les membres de l’association a été réalisée par le maire lors de cette descente sur le terrain. Des espaces pour jouer au foot et pour courir, ainsi que d’autres loisirs, seront tracés et balisés sur la plage. Les paillotes seront regroupées par dizaine. Le tarif de location devra être unique.
Telles sont les nouvelles décisions prises pour que les vacanciers soient satisfaits de leur séjour à Mahajanga.
En effet, la plage tend à devenir quasi « privatisée » en raison des nombreuses installations, notamment des kiosques, implantées de manière anarchique. Certains locataires s’approprient même des portions entières du littoral, empêchant les vacanciers de s’y détendre ou d’y pratiquer des jeux, en raison de l’encombrement causé par les parasols et les tables.
Désordre
« Le désordre règne. Il faut tout remettre en ordre, car les vacanciers ont besoin de calme et de repos. L’environnement doit être agréable pour eux. Vous devez respecter les règlements et la discipline. Une servitude de passage est nécessaire pour accéder à l’escalier et pour pouvoir circuler librement. N’obligez pas les visiteurs à louer des ombrelles. Ils ont aussi besoin d’espace pour jouer et courir », a déclaré le maire.
Chaque locataire utilisera au maximum dix ombrelles, avec un lit et une table chacune. La location est de 5 000 ariary par paillote, composée d’un lit, d’une table et d’un parasol durant toute la journée. Mais le prix varie d’un locataire à un autre.
Les activités de ces locataires sont saisonnières. Elles débutent à partir de la fin du mois de juin jusqu’à la fin du mois d’août, période de haute saison touristique.
Pour le moment, les commerçants ne paient aucune patente, mais ils doivent s’acquitter d’une taxe sur parasol : 1 000 ariary tous les trois jours en basse saison, et 1 000 ariary par jour en haute saison ou durant les grandes vacances. La collecte de ces taxes sera assurée régulièrement par un percepteur de la commune, directement sur les lieux.
Vero Andrianarisoa
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