VISITE D’ÉTAT – SOMMET DE LA COI - Des rendez-vous sans incidents

Le calme a régné à Antananarivo les 23 et 24 avril.

Les autorités ont relevé le défi d’organiser deux événements majeurs : la visite d’État du président français, Emmanuel Macron, et le 5e Sommet des chefs d’État de la Commission de l’océan Indien (COI). Malgré les spéculations diverses et les contestations émanant notamment de membres de l’opposition, ces rendez-vous se sont déroulés sans encombre.

Le 5e Sommet des chefs d’État de la COI s’est achevé hier, marquant la fin d’une séquence diplomatique intense. En tant que pays hôte, Madagascar a, dans l’ensemble, réussi son pari : assurer la tenue du sommet sans incident majeur. Parallèlement, il a fallu organiser la visite officielle du président français, Emmanuel Macron — un défi de taille compte tenu des contraintes de temps. Les autorités ne disposaient que de deux mois pour tout préparer, après que la décision fut prise de ne plus tenir le sommet à Nosy Be.

Outre la contrainte de temps, la visite d’État d’Emmanuel Macron et le sommet de la COI ont été entourés de nombreuses spéculations négatives. Certains allaient jusqu’à prédire une annulation de la visite présidentielle. Il n’en fut rien : le président français est bien arrivé mercredi, comme prévu. Aucun des programmes officiels n’a été annulé. Quant au sommet, tous les chefs d’État membres de la COI ont été présents.

Effets d’annonce

Malgré des appels à manifester, notamment de la part de certains membres de l’opposition, la visite s’est déroulée sans incident. La grande manifestation annoncée contre la venue du chef d’État français n’a finalement pas eu lieu. La veille encore, certains opposants avaient renouvelé leur position à travers une déclaration publique. Des appels au boycott, relayés sur les réseaux sociaux par des membres de la diaspora, n’ont pas davantage abouti.

Au contraire, le calme a régné dans la capitale et ses environs le jour de la visite officielle. Les Tananariviens ont poursuivi leurs activités quotidiennes. Boutiques et magasins du centre-ville ont ouvert leurs portes, les marchands de rue de Soarano ont étalé leurs marchandises, et les transports en commun ont circulé normalement, malgré des rumeurs évoquant leur suspension le 23 avril.

Tsilaviny Randriamanga

Enregistrer un commentaire

Plus récente Plus ancienne