Après une série de jours fériés marqués par les célébrations de Pâques et la journée fériée du 23 avril, les Tananariviens ont repris hier le chemin de leurs occupations quotidiennes. Dans les rues animées de la capitale, l’activité a peu à peu retrouvé son rythme habituel.
Chacun a repris sa place. Si les marchés et les gares routières ont connu une légère affluence dès les premières heures de la matinée, les embouteillages emblématiques du centre-ville n’ont pas tardé à réapparaître.
Pour bon nombre d’habitants, cette parenthèse a permis de passer du temps en famille et de se reposer. Mais la réalité a vite repris le dessus. « À présent, il faut se remettre au travail. Les soucis du quotidien sont toujours là », confie Narovana Razafindrabe, vendeuse à Behoririka. Un retour à la normale, entre persévérance et rythme soutenu, qui illustre bien la résilience des habitants de la capitale.
Mialisoa Ida