À quelques semaines du 5e Sommet des chefs d’État et de gouvernement de la Commission de l’océan Indien (COI), qui se tiendra à Madagascar, la collaboration entre l’État et le secteur privé continue de se renforcer. Une cérémonie de signature de nouveaux partenariats s’est tenue ce jeudi au ministère des Affaires étrangères à Anosy, illustrant une nouvelle fois cette synergie bien établie.
Trois entreprises, CFAO, Star Madagascar et Somapro, ont officiellement rejoint l’élan collectif, venant épauler les partenaires déjà engagés pour faire de ce sommet un véritable succès. Au nom de la ministre des Affaires étrangères, Rafaravavitafika Rasata, actuellement en mission, le secrétaire général Eric Ratsimbazafy a signé les protocoles d’accord, saluant une « mobilisation précieuse» du secteur privé.
Si ces accords apportent un soutien logistique concret avec Star, qui mettra à disposition de l’eau potable pour les participants, CFAO fournira des véhicules pour les délégations, dont la portée dépasse largement le cadre opérationnel. Ce rapprochement entre institutions publiques et entreprises incarne une vision partagée : celle d’une coopération durable, tournée vers le rayonnement régional et international de Madagascar.
« Ce n’est pas simplement une question de moyens, mais une démonstration d’engagement collectif », a déclaré le secrétaire général. « Ce sommet doit être un moment fort pour notre pays, un symbole d’unité et de fierté nationale ».
Dans un contexte où les grands événements deviennent des vitrines diplomatiques et économiques, la présence active du secteur privé malgache traduit une volonté de prendre part à la construction de l’image du pays. Ce partenariat dans le cadre de la COI s’inscrit dans une dynamique plus large, celle d’un pays où les forces publiques et privées avancent ensemble.
Avec ce sommet, Madagascar aura l’occasion de montrer non seulement son savoir-faire organisationnel, mais aussi la maturité de ses coopérations. Et si le succès d’un tel rendez-vous repose sur de nombreux piliers, la complicité entre l’État et ses partenaires privés s’impose, plus que jamais, comme un atout déterminant.
Irina Tsimijaly