INCENDIE À ANKAZOMANGA - Les médicaments d'une fille cardiaque réduits en cendres

Tanjona Itodiana Ramarcel exprime sa tristesse de voir leur maison devenue inhabitable.

Felamboahangy Ralijaona a perdu, lors de l'incendie de leur maison à Ankazomanga Sud, les médicaments de sa fille qui souffre de problèmes cardiaques.

Derrière la pharmacie d'Ankazomanga Sud se trouvent des maisons à étages ruinées par le feu. L’incendie, d'origine électrique selon les propriétaires, s'est produit lundi vers 20h30.

Non loin de là, au milieu du quartier, niche le bureau du fokontany. Felamboahangy Ralijaona, mère de trois enfants et veuve, s'y installe provisoirement, tout comme les vingt-trois autres sinistrés. Assise au sol, elle mangeait lorsqu'elle s'est levée pour raconter ce qui s'est passé.

Visiblement fatiguée et désespérée, elle explique : « Mon mari est déjà décédé. J'ai tout perdu dans cet incendie. Même les vêtements que je porte m'ont été offerts. Le matériel scolaire de mes enfants a été anéanti. Ma fille, qui est au lycée et âgée de 14 ans, est cardiaque et ses médicaments ont été détruits par le feu ».

À ses côtés, d'autres femmes, dont une femme de 73 ans, et des enfants, n'ont pour le moment aucune idée de leur avenir.

Volé

Ils n'ont pas pu sauver grand-chose durant ce sinistre. « Le peu que nous avons réussi à sortir a été volé par des profiteurs. Vous voyez, même la vitre de notre voiture a été brisée pour qu'on puisse dérober ce qu'il y avait à l'intérieur », déplore Tanjona Itodiana Ramarcel, une mère de famille qui constate avec amertume l'état de sa maison ravagée par les flammes.

Les sinistrés utilisaient des panneaux solaires à l'étage d'où l'incendie aurait pris sa source. « J'ai entendu une explosion venant de chez la famille voisine. Des gendarmes qui patrouillaient dans la rue, m'ont alertée. Ils ont crié : Madame, votre maison est en feu, descendez ! [...] Mon mari a ouvert la fenêtre et a failli être touché par des flammes qui s'échappaient, si je ne l'avais pas tiré immédiatement vers moi », raconte Tanjona Itodiana.

Malgré les pilleurs, les riverains ont beaucoup aidé les sinistrés à maîtriser le feu. Ils l'ont presque éteint lorsque les sapeurs-pompiers sont arrivés, selon les témoignages recueillis sur place.

Jean François Ranaivosoa, chef du fokontany d'Ankazomanga Sud, a rassemblé dans son bureau des aides provenant de généreux donateurs pour soutenir les victimes.

Gustave Mparany

1 Commentaires

  1. Mirary ny soa ho anareo. Ny Tompo anie hamerina avo 1000 heny ny very sy ny simba rehetra . Ny fanararaotana ny manjo ny hafa toy izai dia manamporofo ny fahasahiranana mafy mianjady @ malagasy. Teren'ny tsy fanana ny sasana dia iny aloha mba misy hamidy kely hatao sakafo, nefa na izany aza dia tsy mety ny manao toy izao na dia hoe sahirana aza. Ny vahaolana dia ny mampiasa ny harena an kibon n'ny tany ho tombotsoan 'ny malagasy renhetra fa tsy izay eo @ fitondrana ihany. Izany dia mba hampiakatra ny fari mpiainan'ny malagasy dia hampiheny ny halatra sy ny tsy fandriam pahalemana. Jereo anie ny any Burkina faso fa dia lasa dia lasa tokoa zareo rehefa tena nampiatra izany fepetra izany he. SAmia mitondra am bavaka ny firenena fa efa akaiky ny paska.

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