Le Conseil des ministres qui s’est déroulé à Mahajanga jeudi 6 mars dernier a adopté la communication sur les réserves d’emprise ou des installations ou équipements prévus au plan directeur d’urbanisme de la ville de Mahajanga et ses agglomérations, ce, pour l’intérêt public.
La commune urbaine de Mahajanga se chargera de l’application de cette décision dans ses agglomérations et déterminera son utilité.
Il a été décidé que la construction est interdite sur la route nationale à moins de 15 m des deux côtés de chaque voie.
Pour les routes provinciales, toute construction devra respecter les 10 m de distance de chaque côté de la voie. Et pour l’autoroute, aucune construction n’est strictement prohibée au-delà des 25 m de distance des deux côtés.
Les emplacements réservés ou réserves d’emprise (ER) constituent des servitudes destinées à réserver du foncier en vue de la réalisation de voies et ouvrages publics, d’installations d’intérêt général à créer ou à modifier, d’espaces verts à créer ou à modifier ou d’espaces nécessaires aux continuités écologiques.
Ils peuvent aussi être utilisés pour des programmes de logements dans le respect des objectifs de mixité sociale, en zone urbaine ou zone à urbaniser et du plan local d’urbanisme.
Des emplacements réservés peuvent également être utilisés pour la relocalisation d’équipements, de constructions et d’installations exposés au recul du trait de côte, en dehors des zones touchées par ce recul.
À Mahajanga, ces réserves et emplacements n’ont jamais été respectés depuis belle lurette. Des constructions sont bâties sur les trottoirs et voies publiques. La situation est généralisée dans presque toute la ville. C’est dans cette optique qu’un comité a été mis en place depuis plusieurs années pour remettre de l’ordre dans la cité.
Vero Andrianrisoa