L’adoption des briquettes non carbonisées comme alternative au bois de chauffe prend de l’ampleur. Ces biocombustibles, fabriqués à partir de déchets organiques ou de biomasse, permettent de réduire la déforestation et d’améliorer la qualité de l’air. Cependant, leur usage nécessite un encadrement technique et réglementaire.
Hier, un atelier de validation d’une norme malgache sur les briquettes non carbonisées s’est tenu à Andrainarivo. Organisé par le ministère de l’Environnement et du Développement durable et le ministère de l’Énergie et des Hydrocarbures, cet événement visait à définir des critères techniques garantissant la qualité et la durabilité de ces combustibles alternatifs.
«Mais avant tout, le pays doit procéder à la première validation d’une norme malgache sur les briquettes non carbonisées. Dans cette validation figurent les éléments techniques essentiels tels que le pouvoir calorifique, le taux d’humidité, le taux de cendres, l’intensité des feux», explique Sitraka Rakotoarivony, de l’organisation Aides Développement.
Les briquettes non carbonisées sont déjà utilisées dans certains secteurs industriels, notamment le textile et les huiles essentielles. Avec une normalisation officielle, leur production et leur utilisation pourraient être davantage encouragées, réduisant ainsi la pression sur les ressources forestières tout en soutenant le développement économique local.
Mialisoa Ida