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| Les membres des Ankoay qui ont validé leur ticket pour l’Afrobasket 2025 en Angola. |
Les noms des seize pays qualifiés pour l’Afrobasket 2025 sont désormais connus. Madagascar, après avoir surclassé l’Égypte, sera au rendez-vous en Angola en août prochain.
À l’issue de la dernière fenêtre de qualification pour l’Afrobasket 2025, seize nations, dont Madagascar, ont validé leur billet pour la phase finale qui se tiendra en Angola du 12 au 24 août. Ces équipes ont dû franchir plusieurs étapes de sélection, passant par des phases de préqualification, puis deux fenêtres de qualification organisées à Monastir (Tunisie) et au Caire (Égypte) en février 2024. Le processus s’est poursuivi avec une deuxième série de matchs à Dakar (Sénégal), Rabat (Maroc) et Tripoli (Libye), avant de s’achever à Antananarivo.
Perçu comme le petit poucet, Madagascar retrouvera la scène continentale après trois participations, en 1972 (9e place), en 2003 (12e) et en 2011 (13e), et défiera quinze des meilleures équipes africaines. Parmi elles, le Soudan du Sud, classé 23e au niveau mondial (486,9 points), figure en tête du classement africain et s’est illustré lors de la Coupe du monde 2023 en frôlant l’exploit face aux États-Unis.
Derrière, la Côte d’Ivoire, 31e au classement mondial (388,9 points) et double championne d’Afrique (1981, 1985), occupe la deuxième place en Afrique. L’Angola, pays hôte de l’édition 2025 (33e mondial, 380,6 points), complète le podium continental. Fort de ses onze titres continentaux (1989, 1992, 1993, 1995, 1999, 2001, 2003, 2005, 2007, 2009, 2013), l’Angola peine à retrouver son lustre d’antan. Sa dernière finale remonte à 2015, où il avait été battu en Tunisie. Néanmoins, en évoluant à domicile, il fera figure de prétendant sérieux au sacre.
Un défi de taille pour Madagascar
D’autres nations historiques du basket africain seront présentes, à l’image du Sénégal (1968, 1972, 1978, 1980, 1997) et de l’Égypte (1962, 1964, 1970, 1975, 1983), tous deux titrés à cinq reprises. La Tunisie, 36e mondiale et championne d’Afrique en titre, a remporté la compétition trois fois (2011, 2017, 2021), tandis que le Nigeria, 42e mondial, s’est imposé en 2015.
Madagascar, dernier du classement parmi les qualifiés (111e mondial, 76,1 points; 21e en Afrique), aborde la compétition en outsider. La dernière apparition des Ankoay en phase finale remonte à 2011, année où le pays avait bénéficié d’une qualification automatique en tant que pays hôte, après le désistement de la Côte d’Ivoire en raison de troubles politiques. L’équipe malgache avait alors terminé à la 13e place.
Les limites des Ankoay sont apparues lors des matchs à domicile. Pour rivaliser avec les poids lourds du basket africain, la Grande Île doit renforcer son effectif, notamment en recrutant des joueurs de grande taille. « Il est impératif de renforcer l’équipe. Madagascar compte des joueurs talentueux aux États-Unis et en Europe. Pour bien nous préparer, il est essentiel d’organiser des stages à l’étranger et d’affronter des adversaires d’un niveau supérieur au nôtre », souligne Solofohery Angelot Razafiarivony, directeur technique national de la Fédération malgache de basketball.
Les seize nations qualifiées
Angola, Cameroun, Cap-Vert, Côte d’Ivoire, République démocratique du Congo, Égypte, Guinée, Libye, Madagascar, Mali, Nigeria, Ouganda, Rwanda, Sénégal, Soudan du Sud, Tunisie.
Donné Raherinjatovo