La Ceni reste optimiste face à la hausse des dossiers de candidature enregistrés auprès des Ovec. |
À la veille de la clôture du dépôt de candidatures, un peu plus de quatre cents communes sont sans candidats. La Ceni est cependant optimiste quant à un rush de dernière minute.
De l’optimisme. C’est ce qu’affiche la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) par rapport à la dynamique d’enregistrement des listes de candidatures auprès des Organes de vérification et d’enregistrement des candidatures (Ovec) pour les élections communales.
«À l’allure où vont les choses, on devrait avoir des candidats dans toutes les communes», affirme Soava Andriamarotafika, rapporteur général de la Ceni, joint au téléphone hier, au sujet des dépôts des dossiers de candidature pour les communales. À l’entendre, la Commission électorale pousse un ouf de soulagement. Il y a une semaine, la partie était loin d’être gagnée. Le risque de voir une grande majorité de circonscriptions électorales sans liste de candidats était même à craindre.
À la veille du 19 septembre, date initiale pour la clôture de la période de dépôt de candidatures, la Ceni a fait face à une pénurie de candidats. La prorogation de la deadline jusqu’à demain, 26 septembre, a visiblement permis aux prétendants à être conseillers de boucler leurs dossiers de candidature.
Élections partielles
Les derniers chiffres publiés par la Commission électorale, hier à 15 heures 40 minutes, indiquent que deux mille quatre cent quarante-quatre candidatures sont enregistrées pour mille deux cent quatre-vingt-une communes. Aussi, il ne reste que quatre cent quatorze communes sans candidats. «Il ne devrait pas y avoir de quoi s’inquiéter», rassure cependant le rapporteur général de la Ceni. Comme argument de son optimisme, il prend l’exemple du fait que toutes les listes de candidats de la coalition au pouvoir (Irmar) n’ont pas encore déposé leurs dossiers.
La Ceni mise vraisemblablement sur les rushs de dernière minute pour booster le nombre des candidatures enregistrées. Le commissaire électoral reconnaît toutefois que l’éventualité qu’il y ait des communes sans candidat est toujours à prendre en compte. D’autant plus qu’il y a la possibilité que des candidatures soient refusées pour cause d’insuffisance des pièces nécessaires au dossier. Le cas échéant, Soava Andriamarotafika indique que l’option de tenir «des élections partielles» dans les communes sans liste de candidats est toujours envisageable.
Garry Fabrice Ranaivoson