TOAMASINA - Deux braqueurs dérobent une grosse somme

Les Forces d’intervention de la police de Toamasina font face à une poussée du grand banditisme.

Un coup de feu a été entendu lundi à Ambolomadinika, Toamasina, où un gang a dévalisé un grossiste et son comptable. Il a arraché leur sac contenant 132 375 000 ariary.

Une scène de braquage à ciel ouvert laisse pantois. Le crime a été perpétré lundi matin, aux environs de 8h45, à Ambolomadinika, Toamasina, par deux bandits, l’un tenant un couteau et l’autre une arme à feu.

Les victimes étaient un grossiste en riz et son comptable. La bande impitoyable les a dépouillés d’un sac à dos rempli de plusieurs billets de banque d’un montant total de 132 375 000 ariary.

Les malfaiteurs se sont échappés avec le pactole. La police nationale a ouvert une enquête en passant les indices recueillis sur les lieux du vol et quelques renseignements exploitables au peigne fin.

Le magasin des victimes se trouve tout près de Réfrigépêche. D’après leur récit noté par les Forces de l’ordre, elles allaient effectuer un versement en banque à cette heure-là.

La peur

Elles étaient encore devant leur commerce, s’apprêtant à partir à moto, quand deux inconnus se sont approchés d’elles. Elles ont bien remarqué qu’ils étaient armés. Elles se sont immédiatement rendu compte qu’ils étaient des brigands.

Ces derniers ont attrapé et secoué violemment le guidon de leur deux-roues. Alors, elles se sont affaissées. L’un des bandits a tiré un coup de feu en même temps. Sous l’effet de la peur, les victimes ne pouvaient que se soumettre.

Le gang a pris le sac sur le dos du comptable et est reparti en courant. Il a rejoint deux complices conduisant chacun une moto, qui l’attendaient de l’autre côté de la route. Ils ont démarré en trombe et vidé les lieux.

Les victimes se sont mises à crier au secours, mais il était impossible pour les badauds de courir derrière les fuyards par peur de se faire tuer.

Une recrudescence de grand banditisme a plongé les Tamataviens dans le désarroi ces derniers jours. De leur côté, les Forces d’intervention de la police et leur commandant, Jules Rafaliarivo, essaient d’intervenir sur tous les fronts pour stopper cette hémorragie d’insécurité alarmante. La patrouille mixte a été intensifiée dans tous les labyrinthes des quartiers, les motos contrôlées et les communautés locales sensibilisées pour qu’elles instaurent dans leurs fokontany respectifs un comité de sécurité.

Gustave Mparany

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