Marcel Rakotomalala, président de Malagasy Rugby, est confiant pour le déplacement des ladies Makis à Dubaï. |
Profitant de sa présence au test-match des ladies Makis au stade d’Andohatapenaka samedi, Marcel Rakotomalala, président de Malagasy Rugby, a répondu à nos questions.
Monsieur le président, parlez-nous un peu de la préparation de l’équipe nationale féminine malgache de rugby à XV qui s’envolera vers Dubaï fin septembre.
Depuis plus d’un mois, les ladies Makis se préparent intensivement pour les phases qualificatives de la Coupe du Monde de 2025 en Angleterre. Ces phases, appelées WXV3, se joueront à Dubaï la dernière semaine du mois de septembre et jusqu’à mi-octobre.
Le premier test-match de samedi dernier a montré une nette évolution par rapport au début du regroupement il y a un mois de cela. Cependant, il a prouvé qu’il y a encore du chemin à faire par rapport au niveau des adversaires qui nous attendent, comme l’Espagne, le Samoa et Hong Kong.
Comment évaluez-vous le niveau de l’équipe et, d’après le test-match, quel secteur nécessite le plus d’améliorations ?
Ce n’est que le premier test-match. C’est aussi un révélateur du niveau actuel de nos joueuses. Tous les secteurs sont à améliorer, mais les performances des filles nous ont convaincus qu’elles progressent bien. D’après le constat de World Rugby, cette entité a affirmé qu’avec le peu de moyens à sa disposition, le rugby malgache figure parmi les meilleurs en Afrique. Nos ladies Makis sont dans le top trois africain.
Pour donner un coup de pouce à la préparation de nos joueuses pour la WXV3, des techniciens de World Rugby sont dans nos murs pour donner leur expertise et apporter leurs conseils pour améliorer le rendement de nos joueuses physiquement, tactiquement et techniquement.
Que pensez-vous du niveau affiché par nos joueuses samedi ?
À première vue, nos joueuses semblent quelque peu tendues dans l’application des consignes des experts et manquent de créativité sur le terrain. Je suis un peu déçu par la performance de certaines joueuses, qui ont les atouts pour donner le meilleur d’elles-mêmes. Ce test a mis en évidence les aspects à améliorer. Les entraînements vont s’intensifier et les techniciens sont là pour corriger les erreurs.
Qu’est-ce qu’il manque à nos joueuses d’après vos analyses et quelles solutions proposerez-vous ?
Ce qui nous manque, c’est une rencontre internationale. Avant notre déplacement à Dubaï, nous avons encore deux test-matchs à jouer à domicile. Pour donner plus de chances à nos joueuses, une virée au Kenya est programmée une semaine avant de rejoindre Dubaï. Nos joueuses vont affronter l’équipe nationale du Kenya que nous avons déjà battue à Madagascar il y a quelques mois. Profitant de l’occasion, je lance un appel à tous les gens de bonne volonté d’apporter leur aide, car c’est l’honneur de Madagascar que ces joueuses vont défendre à l’extérieur.
Donné Raherinjatovo