Un mécanisme financier huilé. Il a été convenu entre le ministère de l’Économie et des finances, MEF, et la Jirama que celle-ci bénéficie des Bons du trésor spéciaux. Le MEF, par le biais de la direction générale du trésor public, en donne les détails de cet accord. Ainsi, selon les précisions y afférentes, « la quatrième tranche de ces donations sous forme de prêt afin de responsabiliser la Jirama dans ses actions financières, s’élève à 138, 562 milliards d’ariary ».
Cette coopération a été scellée sous forme de décret baptisé « BTS-JIRAMA 4 ». Il y est spécifié que ces BTS « sont des bons sans coupon, dématérialisés et non renouvelables à l’échéance ». Ils peuvent être affectés comme moyen de paiement des droits et taxes à l’importation.
La Jirama s’active à améliorer sa trésorerie, sous tension depuis des années. Elle apure les dettes de ses créanciers, recouvre ses factures impayées, lutte contre les branchements illicites d’eau et d’électricité, pour atteindre, au moins, le seuil de rentabilité financière. Un point d’équilibre où elle n’accusera pas des pertes sans encore réaliser des profits. Le bout du tunnel en quelque sorte, après les jours sombres et … l’ennui des temps.
Eric Ranjalahy