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| Le Stock de riz est largement suffisant pour assurer l'approvisionnement du pays |
Une cargaison de riz en provenance de l’Inde est attendue au port de Toamasina bientôt. Le bateau est déjà en mer.
Aucune crainte. L’approvisionnement en riz continue à être assuré et aucun risque de pénurie n’est à déplorer. Malgré une conjoncture internationale délicate, notamment par rapport aux arrêts des exportations indiennes en riz blanc non basmati, les différentes chaînes d’approvisionnement en riz continuent à être fonctionnelles, notamment pour Madagascar qui continue de bénéficier des exportations de cette céréale avec quelques pays Africains. L’Inde continue à exporter en direction de la Grande île, si l’on se fie à une lettre officielle du ministère du Commerce et de l’industrie Indien, en date du 7 décembre dernier, faisant bénéficier différents pays Africains, dont Madagascar, l’Égypte, les Comores, la Guinée Équatoriale ainsi que le Kenya, du riz indien. D’après ce document de notification de la part du National Cooperative Exports Limited (NCEL), l’île rouge a bénéficié de 50.000 tonnes métriques de riz en provenance du pays de Gandhi.
Étant un des plus grands fournisseurs de riz à l’échelle mondiale, juste devant le Pakistan, l’Inde a en effet décidé d’arrêter temporairement ses exportations en ce qui concerne cette céréale pour se préserver des pressions inflationnistes générées par le changement climatique, avec des inondations monstres qui s’y sont produites en juillet dernier. Cependant, New Delhi avait décidé en coercition avec les responsables du Commerce et de la consommation de
« continuer à approvisionner la Grande île » avec cette céréale. Des sources officielles avaient en effet annoncé le fait que l’Inde avait décidé de ne pas suspendre ses exportations de riz à destination de Madagascar, à l’issue des missions de négociations menées par le ministère de l’Industrialisation, du commerce et de la consommation malgache au mois d’août, quelques semaines à peine après l’annonce de New Delhi de l’exportation du riz blanc non basmati par son gouvernement.
Ralentissement
En dépit de cela, l’importation de riz continue à enregistrer une chute spectaculaire, si l’on se fie aux derniers chiffres de l’observatoire du riz, avec une baisse des importations de plus de 184 000 tonnes, sur les dix derniers mois de l’année. Ce ralentissement est, entre autres, dû à la verve de la production locale de riz qui a accusé une hausse de 8 à 9% cette année, notamment en raison de facteurs favorables. La récolte a fait en sorte de favoriser la disponibilité du riz local. Derrière cela, en toile de fond, Il y a aussi un travail acharné de la part des autorités du ministère de l’Industrialisation, du commerce et de la consommation qui ont multiplié avec le State Procurement of Madagascar (SPM) les mesures de contrôle, faisant ainsi en sorte de stabiliser les prix intérieurs et de rassurer les consommateurs par rapport à différentes pressions inflationnistes.
Itamara Randriamamonjy