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| Un embouteillage monstre a été vécu par beaucoup, hier dans la capitale |
L’ambiance de fête s’installe dans la capitale, les embouteillages en même temps. Les festivités sous-entendent toujours des problèmes de circulation. Depuis deux semaines, l’entrée dans le centre-ville est bouchée par les embouteillages. Les usagers se plaignent du retard causé par ces derniers, mais également de la fatigue occasionnée par l’attente dans les transports en commun et de la chaleur accablante en cette saison estivale.
Pour la journée d’hier, le trajet reliant Ankadimbahoaka et Analakely se faisait en deux heures de temps si, en temps normal, il prend trente minutes. C’est quasiment le même cas dans les périphéries de la ville. Ce problème est courant, surtout à l’approche des fêtes comme celles de fin d’année.
Au centre-ville se trouvent les quartiers les plus fréquentés pour s’approvisionner en temps de fêtes. Behoririka pour l’achat de nouveaux habillements, Tsaralalàna pour les jouets et les friandises et Analakely pour divers produits utilisés dans la préparation des repas. L’affluence dans ces endroits provoque des embouteillages dans la capitale. « La Commune urbaine d’Antananarivo devrait chercher des solutions durables à ce problème qui se produit à chaque période de fête. Les expériences des fêtes de l’Indépendance, de Noël, du Nouvel an, de Pâques et de tant d’autres devraient aider à rechercher des alternatives », se plaint Aina, hier à Tsaralalàna. En parallèle, les voitures affluent aussi avec les personnes.
« Le nombre de voitures en circulation en raison du nombre de personnes augmente, ce qui provoque des embouteillages. Tous les vendeurs des régions se rendent dans la capitale pour s’approvisionner en vue des fêtes et le nombre de voitures transportant ces personnes et leurs marchandises augmente».
Miora Raharisolo