SANTE MENTALE - 4 % des jeunes Tananariviens sont malades

Les jeunes ont été très intéressés par l’atelier sur la santé mentale.

Les troubles mentaux affectent les jeunes. Plusieurs associations évoquent aujourd’hui des chiffres inquiétants pour sensibiliser tout un chacun vers une prise de responsabilité. L’association Psy-kôzy a montré un de ces chiffres. « Nous avons recensé près de 4 % des jeunes dans la capitale atteints de cette maladie », selon l’association. Les raisons sont diverses, mais le plus fréquent chez ces jeunes est la prise de drogues, qu’elles  soient dures ou non. L’une des raisons aussi concerne la dépression due à l’absence de discussion dans la famille et également dans la société. C’est dire que les troubles mentaux sont principalement causés par des facteurs environnementaux. Un atelier avec des médecins et des professeurs a été organisé, qui a conduit à évoquer ces chiffres.

La schizophrénie est le premier trouble touchant jusqu’à près de 30 à 35 % des personnes admises dans les centres de rééducation. Il existe onze centres pour ces troubles provenant des addictions et de la dépression. La plupart de ces jeunes ressentent des troubles vers l’âge de vingt ans, mais ils ne consultent les médecins que très tardivement. 

Insuffisance

Un des problèmes que rencontrent aussi ces personnes est l’insuffisance de médecins spécialistes en la matière. « Madagascar ne compte que vingt-deux psychiatres pour près de 28 millions d’habitants, quand l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) préconise un psychiatre pour près de trois cent mille habitants», selon les explications. «Les patients ont besoin d’avoir un meilleur accès vers la créativité, un accès vers l’extérieur, c’est-à-dire d’avoir de bonnes relations sociales. Ces personnes devraient également avoir une liberté de circulation et exercer les activités qu’ils souhaitent. Un facteur déterminant pour les malades autant que pour les personnes en bonne santé est d’avoir une bonne 

alimentation et un bon sommeil », conseille le Professeur Nicolas Frank, l’un des participants à l’atelier. 

Miora Raharisolo 

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