Ce sont les services du MICC qui ont octroyé vendredi les nouvelles machines de transformation aux producteurs du District d’Andramasina. |
Le District d’Andramasina se dote aussi de son unité de transformation industrielle. Cette fois-ci, il s’agit d’une usine de transformation de pommes de terre en chips.
Zéro oublié. Et de trois pour cette semaine, avec le District d’Andramasina qui s’est vu octroyer son unité de transformation industrielle dans le cadre du projet One District, One Factory (ODOF). Vendredi, c’est la Commune rurale d’Andramasina qui a reçu de la part du ministère de l’Industrialisation, du commerce et de la consommation une usine de transformation de pommes de terre en chips.
Une localité, située à proximité de la capitale, qui se voit lotie de cette machine qui pourra produire cent kilos de chips par heure avec comme matière première les pommes de terre qui sont produits en quantité énorme par les communes du District d’Andramasina. 25 000 tonnes de ce tubercule, plus d’autres comme la patate douce ou encore le taro (Saonjo), sont en effet fournies par des communes comme Alatsinainy Bakaro, Fitsinjovana Bakaro, Ambohimiadana, Alarobia Vatosola et Antakafatra. Le maire de la Commune d’Andramasina, chef-lieu du disrict, Nary Rakotomanga, a été direct : « Le District d’Andramasina n’a rien à envier aux autres régions comme le Vakinankaratra pour ce qui en est des pommes de terre. Par rapport aux prix, nos pommes de terre sont moins chères en raison de notre proximité avec la capitale », évoque-t-il, faisant l’éloge de la capacité de production de la région. Le Chef du district, quant à lui, a tenu à remercier le ministère de l’Industrialisation, du commerce et de la consommation, département du ministre Edgard Razafindravahy.
Incitations
Il a également tenu à inciter la population à la productivité, une des conditions sine qua non d’un travail de concert avec l’État et les autorités.
« Je vous invite à ne pas lésiner sur les efforts pour cultiver et produire car plus nous sommes enclins à produire, plus l’État nous soutiendra dans le développement de notre district », explique-t-il, toujours avec cet enthousiasme que l’on peut considérer chez ceux à qui des unités industrielles, pépinières du développement des industries à la base ont été remises. Des propos auxquels font écho ceux de Njiva Rakotoarivonona, directeur de l’Émergence industrielle qui a pris la parole à la maison du village. Celui-ci a, en effet, insisté sur le fait de travailler côte à côte, de se donner la main entre collectivités et producteurs à la base ainsi que le ministère. « La collaboration étroite entre le ministère et les producteurs à la base est la clé du succès du projet de pépinières industrielles », affirme-t-il.
Le District d’Andramasina est le quarante troisième district dans lequel le projet ODOF s’est installé, il est le sixième à avoir bénéficié de ce projet novateur initié par Edgard Razafindravahy chez qui le développement ainsi que l’industrialisation à la base sont des préoccupations primordiales. Raison pour laquelle, d’ailleurs, le projet ODOF a été mis sur pieds et utilisé comme le fer de lance d’une industrialisation progressive mais à grande échelle et à long terme.
Itamara Randriamamonjy