L’année 2025 a été marquée par la dégradation des routes, un problème qui impacte directement la vie quotidienne des usagers et l’économie du pays. Les routes nationales, principales artères de communication entre les grandes villes, sont aujourd’hui dans un état préoccupant. Relier Antananarivo à Antsirabe, par exemple, demande désormais de longues heures de trajet. Sur la RN7, les nombreux nids-de-poule, souvent profonds et mal signalés, ralentissent considérablement la circulation et augmentent le risque d’accidents. Les automobilistes et transporteurs doivent donc redoubler de prudence, ce qui rend les déplacements à la fois fatigants et imprévisibles.
Cette situation ne se limite pas à la RN7. D’autres routes nationales, telles que la RN2 et la RN4, et régionales, connaissent également une détérioration avancée. Les nids-de-poule, parfois remplis d’eau pendant la saison des pluies, se transforment en véritables bourbiers, compliquant encore davantage la circulation.
Chaque jour, des véhicules en panne s’accumulent sur les bas-côtés, accentuant les retards et augmentant les risques pour conducteurs et passagers. « Malgré l’importance économique et touristique de ces axes, leur entretien reste largement insuffisant. Les promesses de réhabilitation se succèdent, mais les usagers ne perçoivent toujours pas d’effets concrets sur le terrain », note un technicien dans le secteur hier.
Face à cette situation, le président de l’Assemblée nationale, Siteny Randrianasoloniaiko, a annoncé la mobilisation de cent entreprises malgaches pour réhabiliter les routes laissées à l’abandon depuis plus de sept ans. Selon ses déclarations, les travaux de réfection des routes nationales devraient débuter avant la fin de la saison des pluies.
Mialisoa Ida