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| Le port de Toamasina, clé de l’économie malgache |
Le port de Toamasina, principal port international de Madagascar, voit transiter chaque année environ 3,1 millions de tonnes de marchandises. Parmi celles-ci, des cargaisons conventionnelles comme le ciment, le riz, les véhicules, ainsi que des produits exportés tels que le litchi, sont manipulées quotidiennement par la Société de Manutention de Marchandises Conventionnelles (SMMC).
Pour le ministre des Transports et de la Météorologie, Juste Créssent Raharison, cette activité est un pilier de l’économie malgache : « Une seule journée d’arrêt au port représente une perte financière importante pour les opérateurs », rappelle-t-il. Le port fonctionne donc 24 h/24 et 7 j/7 pour répondre aux besoins du commerce international.
Selon le directeur général de la SMMC, Niriko Tsirenge, « nous déployons des équipes en trois shifts de 8 heures afin de réduire le temps d’attente des navires et d’accélérer la sortie des marchandises. Notre objectif est de fluidifier le trafic portuaire et de garantir que les cargaisons quittent le port le plus rapidement possible ». Il précise que les opérations de la SMMC se déroulent non seulement à Toamasina, mais également au port de Vohemar, et qu’elles incluent le chargement et le déchargement des navires, la gestion des espaces de stockage, le transport interne au port et le suivi administratif et logistique.
Historiquement, le délai moyen de sortie des marchandises après l’arrivée d’un navire pouvait atteindre 15 jours, toutes étapes confondues. L’objectif de la douane est désormais de réduire ce délai à 48 heures pour les cargaisons prêtes à être dédouanées. La durée réelle dépend toutefois de plusieurs facteurs, notamment la qualité des documents, le type de marchandise, la congestion portuaire et le paiement des taxes.
Irina Tsimijaly
