MANDROSOA IVATO - Des manifestants bloquent la circulation

Des employés du groupe Sodiat en grève à Mandrosoa Ivato, hier.

À Mandrosoa Ivato, plusieurs employés du groupe Sodiat ont manifesté pour réclamer la réouverture des comptes bancaires de leurs entreprises, bloqués dans le cadre du gel des avoirs de l’homme d’affaires Mamy Ravatomanga, actuellement détenu à l’île Maurice. Les manifestants ont brûlé des pneus et occupé la voie publique pour exprimer leur inquiétude. Selon les premières estimations, plus de quatre mille cinq cents emplois directs seraient menacés.

« L’incapacité à offrir sécurité et stabilité à nos enfants nous fait vivre un stress constant. Cela bouleverse notre quotidien bien au-delà de notre emploi et crée un véritable choc émotionnel dans notre foyer», confie un employé. Les protestataires demandent le dégel immédiat des comptes pour garantir le paiement de leurs salaires et la protection de leurs droits fondamentaux, dont le droit au travail.

L’Agence de recouvrement des avoirs illicites (ARAI) a annoncé le gel de plus de 88 milliards d’ariary, répartis sur quatre-vingt-dix-neuf comptes bancaires liés à l’homme d’affaires. Ces fonds sont disséminés à travers les différentes sociétés du conglomérat.

Dans un communiqué publié avant-hier, le groupe Sodiat a indiqué traverser une « période administrative particulièrement délicate ». Plusieurs de ses entités sont affectées par ce gel temporaire, une mesure qu’il qualifie d’« indépendante de sa volonté » et qui perturbe fortement le fonctionnement normal de ses activités.

Mialisoa Ida

1 Commentaires

  1. L'ordre public prime sur des revendications partisanes et téléguidées . L'opinion est indifférente face à des manifestations faisant le jeu d'un mafioso prospérant sur de l'argent sale dans ses activités tentaculaires . Sodiat group est le fruit de malversations , d'avantages étatiques et de détournements de fonds publics .Tant qu'à faire ils n'ont qu'à faire un sitting devant l'ambassade de Maurice . La justice doit être intransigeante et l'état de droit est immuable . La raison d'état passe avant tout . Reste à ces victimes du bizn' maloto de Ravatomanga à faire valoir leur droit comme tout travailleur pris en otage par des licenciements abusifs à des entités correspondantes .

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