Politique de relève. Plus de cent cinquante écoliers, issus des établissements scolaires publics et privés de la capitale, ont participé au premier championnat national de lutte scolaire, samedi au gymnase d’Ankorondrano. Trois catégories ont été concernées à savoir les U12, U15 et U17 garçons et filles. « C’est le meilleur moyen de préparer la relève. Les établissements nous serviront désormais de vivier des futurs membres de l’équipe nationale. Le championnat sera organisé à fréquence annuelle et verra la participation des autres régions », souligne Mamitiana Raveloson, président de la Fédération.
Trois coordinations régionales ont été mises en place cette année dont à Analamanga, Vakinankaratra et Atsinanana. Une série de formations des formateurs dédiées aux professeurs d’éducation physique et sportive ont été initiées par la Fédération. Vingt-cinq nouveaux techniciens ont été recensés dans la capitale et une vingtaine à Antsirabe. La formation pour ceux d’Atsinanana s’est faite en ligne.
Le règlement est simplifié et basé sur la sécurité pour ces jeunes. « Si le combat en lutte sportive dure 3 minutes fois deux, celui des U12 est de 1’x 2, les U15 dure 1’30’’x 2 et les U17 est de deux minutes fois deux. Les techniques dangereuses sont interdites comme la demi-souplesse et la prise en tête », explique le coordonnateur de lutte à l’école d’Analamanga, Jean Émile Rakotojaona.
Serge Rasanda