INCENDIE DANS UN HÔTEL - Le drame évité de justesse

Les flammes ont gagné le toit d’un grand hôtel du centre-ville, au septième étage, lundi. Grâce aux pompiers, le pire a été écarté de justesse.

Un premier fourgon d’incendie arrive sur place.

Au cours de la nuit de lundi, peu après 22 h 20, un incendie s’est déclaré au septième étage d’un grand hôtel du centre-ville. Les flammes, visibles depuis les quartiers hauts qui dominent Analakely, ont immédiatement attiré l’attention des riverains. Des habitants racontent avoir aperçu des lueurs rouges sur le toit et senti une forte odeur de plastique brûlé, qui s’est répandue.

Alertés à 22 h 19, les sapeurs-pompiers basés à Tsaralalàna sont arrivés sur place quatre minutes plus tard. Le feu, parti d’une machine à laver, a été maîtrisé à 22 h 41 et totalement éteint à 23 h 18, après près d’une heure d’efforts.

Les éléments du commissariat de la Sécurité publique du premier arrondissement, appuyés par les pompiers, ont été mobilisés. Le chef du commissariat d’Ambohijatovo était également présent pour coordonner la sécurité en général. La police municipale assurait la sécurisation du périmètre.

Le commandant Éric Ralaivaonoro, chef de corps des sapeurs-pompiers, a expliqué que l’absence de dispositifs de sécurité incendie adaptés avait compliqué l’intervention.

Absence de dispositifs

 « Un bâtiment dépassant dix-huit mètres doit être équipé d’une colonne sèche ou humide. Dans ce cas-ci, nous avons dû tirer les tuyaux depuis le rez-de-chaussée jusqu’au septième étage, ce qui a ralenti l’opération », a-t-il déclaré. Illance un appel et conseille les propriétaires et constructeurs d’immeubles de grande hauteur de consulter les pompiers en amont et de respecter les normes de sécurité, pour éviter que de telles situations ne se reproduisent.

Grâce à la rapidité des soldats du feu, aucune perte en vie humaine n’est à déplorer. Seuls des dégâts matériels ont été constatés, principalement au niveau des équipements électroménagers et des installations du septième étage.

Sur place, les journalistes n’ont pas pu accéder aux étages supérieurs. Les employés ont indiqué que les responsables de l’hôtel étaient absents et les agents de sécurité ont refusé de laisser constater les dégâts. Ils ont affirmé que seuls les responsables pouvaient accompagner les visiteurs. Ceux-ci étaient introuvables au moment des faits.

Haja Léo

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