Un court-circuit aurait provoqué, jeudi soir, l’incendie du bureau communal d’Arivonimamo II, détruisant des documents officiels conservés depuis les années 1950.
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| L’incendie en train de ravager le bureau communal. |
Le drame s’est noué peu après 19 heures. Un court-circuit aurait déclenché l’incendie au rez-de-chaussée du bâtiment. Le gardien, qui se trouvait avec sa famille à la douche publique voisine, a été alerté par son fils aîné. Malgré ses efforts pour contenir les flammes et la mobilisation des habitants, qui puisaient de l’eau au lac Antaboaka, le feu s’est propagé très vite, attisé par le vent et nourri par les dossiers entassés. Les pompiers venus de Tsaralalàna, à Antananarivo, n’ont pu intervenir qu’à 22 heures, alors que l’essentiel était déjà perdu. De visu, le bureau se dresse comme une carcasse noircie, éventrée par la fournaise.
Cent millions d’ariary
Les murs portent les cicatrices du feu, les fenêtres béantes laissent entrevoir l’intérieur réduit en cendres, et le toit en tôle, arraché par endroits, pend en lambeaux. Devant la façade calcinée, des morceaux de métal tordus et des débris s’entassent, comme les restes d’un combat perdu contre l’embrasement.
Le coût des dégâts est estimé à 100 millions d’ariary. Le bâtiment, fissuré et inutilisable, devra être entièrement reconstruit. En attendant, un local voisin servira de bureau provisoire, une décision qui sera validée avec les conseillers municipaux lundi. La vie administrative continue malgré tout. Dès le lendemain, quatre mariages civils ont été célébrés dans une salle du collège d’enseignement général.
Aucun blessé grave n’est à déplorer, mais la commune se retrouve amputée d’une partie de son histoire. Pour le maire, Didi Ramanambe, il faudra repartir de zéro, reconstruire non seulement les murs, mais aussi les archives qui fondent l’identité et les droits des habitants.
Haja Léo

Maire incompétent ! Chaque collectivité devrait disposer d'une sauvegarde de ses données importantes (stockage numérique). En cas de perte, elle sera responsable de tous les désagréments causés aux citoyens. Mais le maire et son entourage ne se considèrent pas comme des serviteurs du peuple !
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