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| Un boeing 777 sur le tarmac d’un aéroport. |
L’affaire des Boeing 777 immatriculés à Madagascar et retrouvés en Iran est toujours en instruction au niveau de la Justice. Des enquêtes plus approfondies sont menées actuellement par les autorités, d’après la précision de la ministre de la Justice, Fanirisoa Ernaivo, hier sur RFI. Outre les personnes déjà mises en examen dans cette affaire, l’ancien ministre des Transports, Valéry Ramonjavelo, a fait l’objet d’une convocation par le Pôle anti-corruption (PAC) pour être entendu. À ce sujet, la ministre a déploré que « L’avocat de l’ancien ministre a répondu que le PAC n’est pas compétent pour l’auditionner ».
En réponse, le ministère de la Justice a rappelé l’article 134 de la Constitution disposant que « Les présidents des Assemblées parlementaires, le Premier ministre, les autres membres du gouvernement et le président de la Haute cour constitutionnelle sont justiciables des juridictions de droit commun pour les infractions commises hors de l’exercice de leurs fonctions». Justifiant ainsi l’ouverture de la poursuite au niveau du PAC, « sans passer par la Haute cour de justice ». L’exécution de cette disposition est ainsi attendue, selon toujours la ministre. Outre Valéry Ramonjavelo, le milliardaire Maminiaina Ravatomanga serait également dans le viseur de la Justice dans cette affaire, d’après toujours la ministre.
Tsilaviny Randriamanga
