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| La compagnie minière Base Toliara continue ses activités malgré les événements politiques au pays. |
Les locaux de la compagnie minière Base Toliara, situés sur l’avenue Monja Jaona à Toliara, ont récemment rouvert. Ils avaient été fermés à la suite des événements du 25 septembre et pendant toute la période de grève. Cette fermeture, qui a duré près d’un mois, faisait suite aux différentes manifestations, qu’elles soient en faveur ou contre le régime de l’époque, qui se déroulaient devant les locaux de la compagnie. L’avenue Monja Jaona étant considérée comme un symbole de la démocratie à Toliara, le bureau local avait décidé de fermer ses portes « par mesure de sécurité ».
« C’était une fermeture temporaire vu les événements. Mais nous avons tout de même travaillé à domicile, que ce soit le personnel au niveau du bureau à Toliara ou celui à Antananarivo », explique Guy Laurent Ramanakamonjy, du département Communication de Base Toliara. Les services des Ressources Humaines, de l’Environnement, de la Communication et des Finances ont ainsi poursuivi leurs activités.
Rencontres
Il a précisé toutefois que le département des études techniques et du recrutement avait momentanément suspendu leurs activités mais les a reprises avec l’arrêt des manifestations à Toliara.
Les activités sociales menées au sein des communautés, telles que les adductions d’eau ou les programmes « cash for work », n’ont pas été interrompues par les événements politiques traversés par le pays. Le dialogue avec les opposants au projet minier au Nord de Toliara et auprès des communautés de pêcheurs à Andaboy s’intensifie. Aux explications, La communication avec ces populations, directement ou indirectement affectées par le projet dans les cinq communes concernées, reste une activité continue.
Par ailleurs, suite au départ à la retraite de Jean Bruno Ramahefarivo, directeur général de Base Toliara, le processus de recrutement de son successeur est en cours. À l’échelle nationale, la compagnie américaine Energy Fuels, qui a acquis Base Resources, reprend les échanges avec les nouvelles autorités du pays. L’objectif de ces rencontres est d’obtenir l’« investment agreement », un contrat d’investissement définissant les conditions de l’investissement américain ainsi que les droits et responsabilités des deux parties.
Mirana Ihariliva
