Légende vivante du reggae, Jimmy Cliff est décédé, laissant derrière lui une carrière monumentale et une empreinte profonde jusque sur la scène malgache.
![]() |
| Jimmy Cliff, une étoile du reggae dont l’héritage continue de briller. |
Selon le communiqué officiel publié sur les réseaux sociaux, Jimmy Cliff — James Chambers de son vrai nom — est décédé « des suites d’une crise d’épilepsie suivie d’une pneumonie », a précisé son épouse.
Lorsque la nouvelle est tombée, le monde de la musique s’est figé : Jimmy Cliff, chanteur et acteur jamaïcain mondialement connu, s’est éteint. Une disparition qui résonne particulièrement à Madagascar, où l’artiste Rossy garde un souvenir impérissable de celui qu’il appelle affectueusement « un grand frère ».
Admiration
Pour Rossy, l’un des artisans majeurs de la musique malgache, accueillir Jimmy Cliff à Mahamasina reste l’un des plus grands accomplissements de sa carrière. Il évoque avec fierté ce concert nocturne grandiose où Jimmy Cliff et Diana King, au complet, avaient enflammé le stade. Une production ambitieuse, réalisée en partenariat avec la RTA et Fabrice Lefort, et coordonnée par Production Pro, habituée aux plus gros défis — dont les séries de quatre jours avec Jean-Jacques Goldman au Palais des Sports ou encore les spectacles de Patrick Bruel.
Rossy ne cache pas son admiration pour la star jamaïcaine : « Many Rivers to Cross, Reggae Night, Sunshiny Day, Vietnam ont été mes titres favoris », confie-t-il. Il se souvient également de l’impact puissant qu’a eu Jimmy Cliff sur le public malgache : « Il aimait vraiment Madagascar ». Après cette tournée, Jimmy Cliff avait même emmené Lollo El Saphira enregistrer l’un de ses titres au mythique studio Tuff Gong en Jamaïque.
Dans un dernier message, Rossy adresse une pensée émouvante : il affirme que Jimmy Cliff part rejoindre Bob Marley, Peter Tosh et Lucky Dube, ses illustres aînés du reggae
Cassie Ramiandrasoa
