JIUJITSU BRÉSILIEN - Les expérimentés convoitent le sommet

Treize combattants de la Grande Île disputeront le championnat du monde de jiujitsu brésilien à Abu Dhabi à partir du 12 novembre. La majeure partie de la délégation s’est envolée dimanche.

Les jiujitsukas en route pour les Mondiaux d’Abu Dhabi avant leur envol dimanche à l’aéroport d’Ivato.

Troisième participation malgache.  La majorité de la délégation a quitté le pays avant-hier pour participer à la 17e édition du World Jiujitsu Championships d’Abu Dhabi, qui se déroulera du 12 au 22 novembre. Dix combattants, accompagnés par le directeur technique national, Pay Rasamy Anoharana, se sont envolés dimanche, deux autres étant partis quelques jours plus tôt, et le dernier rejoindra l’équipe au cours de la semaine.

« Nous ambitionnons de mieux faire, compte tenu de la préparation et du niveau des combattants. Nous avons cette fois plus de chances de remporter des médailles. Les deux précédentes participations nous ont servi d’expérience », souligne le DTN Pay Rasamy.

« Nous avons entamé la préparation bien avant le Grand Slam d’Abu Dhabi en mai. Nous l’avons intensifiée ces deux derniers mois, six jours sur sept, trois fois par jour, du lundi au samedi. Nous avons travaillé les aspects techniques, stratégiques et physiques. Nous espérons faire mieux que durant les deux éditions précédentes », confie le technicien.

Le meilleur combattant du pays, Andy Rasamy Anoharana, engagé en combat professionnel, participera pour la troisième fois. « J’avais été éliminé au premier tour lors de mes deux premières participations. J’ai décroché la médaille d’argent au Grand Slam d’Abu Dhabi en mai. Mon objectif, cette fois, est de viser la médaille d’or ou, au pire, le podium. Je suis plus confiant après avoir corrigé mes erreurs », lance Andy comme défi.

Ambitieux

Son petit frère, Bryan Rasamy Anoharana, participera pour la première fois aux Mondiaux après son expérience au Grand Slam d’Abu Dhabi, où il avait été éliminé en demi-finale. « Je me suis bien préparé et je donnerai le meilleur de moi-même pour me hisser sur la plus haute marche du podium », ambitionne-t-il.

La meilleure combattante du pays, Nofy Mica Chuk Hen Shun Rakotobe, avait elle aussi été éliminée dès le premier tour lors de ses deux premières participations. La quadruple championne d’Afrique veut, cette fois, mettre la barre très haut. « J’ai fait beaucoup de sacrifices. Nous avons effectué dix-sept séances par semaine et je ferai tout pour décrocher l’or », confie-t-elle.

De son côté, le champion d’Afrique, Nomasintsoatiana Raharijaona, éliminé en quarts de finale l’an passé, se dit « déterminé à 100 % à décrocher cette fois l’or après des mois de préparation intensive ».

Chaque membre de la délégation prend en charge son déplacement, pour un coût d’environ 6 millions d’ariary, dont 3 millions pour l’achat des billets d’avion. Malgré la promesse faite au cours d’une conférence de presse, le ministère de la Jeunesse et des Sports n’a pas encore remboursé les billets d’avion de la précédente participation.

Serge Rasanda

1 Commentaires

  1. Dépenser de l'argent pour des sports non olympiques c'est du n'importe quoi, surtout dans la situation que nous vivons. Il y a les Jeux Africains de la Jeunesse en Angola dans qqs jours, qualificatifs pour les Jeux Olympiques de Dakar dans un an et on s'amuse à dépenser. Dommage. Avec ça on ne sera jamais présents aux J.O de 2028. Dommage.

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