On ne sait pas par quel bout prendre la refondation annoncée. C’est d’ailleurs le slogan du parti ADN finalement repris et accepté par tout le monde. C’est depuis au moins dix ans que ce parti préconise le changement de fond en comble du système politique et de la gestion de l’État depuis la base. Depuis la première République, la classe politique est presque la même avec les mêmes pratiques et les mêmes objectifs de conquête du pouvoir pour en abuser. On a beau descendre dans la rue à plusieurs reprises animés par l’énergie du désespoir et l’espoir d’un imbécile.
À l’époque, l’idée n’a pas tellement convaincu l’opinion en général avant de devenir leitmotiv de la GEN Z. C’est bien que la nouvelle génération réalise la nécessité de tout revoir après 65 ans d’échecs, d’errements de charité, d’assistanat, de mendicité et d’endettement infernal. On a fini par vivre avec les conditions de vie du Moyen âge, sans eau ni électricité.
Mais comment s’y prendre et mettre en pratique cette refondation. Comment «refonder» une société gangrenée par la corruption, minée par les complaisances du fihavanana, l’impossibilité de condamner un ami... C’est ainsi que les lois sont appliquées. À preuve, après avoir publié une liste de personnalités frappées d’interdiction de sortie du territoire, des hauts fonctionnaires ont pu quand même partir en vacances alors qu’une nouvelle liste exclut deux personnalités de la mesure. Autrement dit, la refondation semble mal partie puisqu’on refait les mêmes pratiques que les manifestants ont décriées.
Et puis, la gouvernance semble encore dictée par les réseaux sociaux. Tout ce qui est publié sur les réseaux sociaux est pris pour argent comptant sans souci de discernement et suivi d’une mesure inappropriée à la situation.
Il faut une bonne intelligence pour bien mener la refondation avec des mesures réfléchies et rationnelles. Il ne suffit pas de limoger, de changer les autorités sans adopter un nouveau management, une nouvelle manière de conduire les affaires. Sinon on aura un sentiment de hold-up politique pour chasser un loup et apprivoiser un fosa.
Sylvain Ranjalahy
aucun gouverneur français des colonies n'a terminé sa carrière en millionnaire.Galliéni n'est pas mort en millionnaire.Sa solde lui suffisait.
RépondreSupprimerTraduire théorie en pratique est un parcours
RépondreSupprimerà risque avec ses chicanes et ses embûches.
Qu’ils quittent leurs tenues militaires serait PLUS sérieux, le type félicite des sportifs et toujours avec cette tenue de petit "chef"
RépondreSupprimerCes gens ne sont pas pris au sérieux lors des discussions avec des diplomates.
Dégagez et laissez la place tout en surveillant les VRAIS !