Les cinq athlètes malgaches engagés pour le Meeting de La Réunion vivent dans le doute. Ils attendent toujours les documents administratifs nécessaires à l’obtention de leur visa de sortie.
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| Marthe Ralisinirina, (2e à partir de la dr.). |
À trois semaines de la compétition, prévue le 29 novembre à L’Étang-Salé, la participation de la délégation malgache reste incertaine. Marthe Ralisinirina, figure emblématique du demi-fond, espère encore que la situation se débloquera à temps.
Alors que le rendez-vous de l’élite régionale approche, les cinq représentants malgaches — Tsima Richard Tahinjanahary, Heriniaina Elisé Rakotonindrainy, Marthe Ralisinirina, Aina Anah Andrianjafy et Jean Éric — risquent de manquer le départ.
En cause : des procédures administratives non finalisées pour les visas et les billets d’avion, une situation qui inquiète la Fédération malgache d’athlétisme (FMA).
« Les billets des cinq athlètes ne sont pas encore arrivés à la Fédération. Sans ces billets, il est impossible d’entamer les démarches de visa. Nous en avons déjà informé les organisateurs réunionnais », explique Dominique Raherison, président de la FMA.
Il dément également les rumeurs circulant sur les réseaux sociaux : « La Fédération n’a jamais retiré le nom de Marthe Ralisinirina de la liste officielle. Pour nous, elle partira si les formalités administratives sont réglées à temps, et c’est ce que nous souhaitons pour tous les athlètes, sans distinction. »
Turbulences administratives
Alerté par la situation, le ministre de la Jeunesse et des Sports, Alain Désiré Rasambany, s’est personnellement saisi du dossier. Il a reçu Marthe Ralisinirina et son coach Augustin Ravaolahy pour tenter de débloquer la situation.
« Le ministre a pris l’affaire en main et le passeport a déjà été réglé », confie la championne du 1 500 m, soulagée mais encore dans l’attente.
Cette édition du meeting revêt une importance particulière pour les athlètes malgaches, censés y évaluer leurs progrès face aux meilleurs de la région. Mais les désaccords administratifs viennent perturber la préparation.
Autre sujet de tension : la désignation d’une nouvelle encadreuse, Stéphanie Harilala, par la ligue réunionnaise.
« Sa ligue est suspendue, elle n’a donc pas le droit d’encadrer des athlètes. Nous avons déjà signalé à La Réunion que cette nomination n’est pas conforme », précise Dominique Raherison.
Malgré ces turbulences, le coach Augustin Ravaolahy garde espoir : « Marthe a souvent connu des complications lors des compétitions à l’étranger. Pourtant, à Madagascar, personne ne rivalise avec elle sur 1 500 m. Participer à La Réunion serait pour elle une juste reconnaissance de son niveau. »
La Fédération et le ministère ont jusqu’au 26 novembre pour régler les formalités. En attendant, la délégation malgache retient son souffle.
Les athlètes
Tsima Richard Tahinjanahary (3000 m), Heriniaina Elisé Rakotonindrainy (3000 m), Marthe Ralisinirina (1500 m), Aina Anah Andrianjafy (200 m), Jean Eric (60 m).
Donné Raherinjatovo

Avec toutes ces turbulences, le sport est loin de devenir une priorité. Nous allons prendre du retard sur toutes nos préparations en vue des échéances de la zones et continentales. Quid des Jeux Africains de la Jeunesse qualificatifs pour les JOJ de Dakar . Ce retard nous risquons de la payer cash dans les années qui viennent / Ex des Jeux des Iles . Dommage !!!
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