Un Sri-Lankais a été attaqué à son domicile par une bande de quinze personnes à Ambatondrazaka. Blessé, il s’est vu dépouiller de ses biens.
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| La victime a été admise au CHRR de la ville. |
D’après les témoignages glanés sur place par des confrères locaux, le crime a été perpétré vers 00 h 30, lorsque des individus cagoulés ont défoncé la porte de la maison de la victime avant de s’introduire dans sa chambre. La cible, surprise dans son sommeil, a été frappée à la tête par une arme tranchante et contrainte de remettre de l’argent. Les brigands ont emporté une somme de deux millions d’ariary et les téléphones portables du Sri-Lankais.
Ce dernier, grièvement blessé et saignant abondamment, a pu recevoir des soins grâce à l’intervention rapide de la Police nationale et des riverains alertés par ses appels au secours.
Enquête
L’attaque a semé la peur dans le quartier, où les habitants ont été réveillés par le vacarme et les cris. Les malfaiteurs, eux, ont réussi à prendre le large avec le butin, malgré la mobilisation immédiate des forces de l’ordre.
Un rapport officiel de la gendarmerie d’Alaotra-Mangoro précise que la victime est identifiée comme Abubakkar Mohammadu Hussain, domicilié à Avaradrova Nord. Selon ce document, l’homme a été assailli par un groupe composé d’une quinzaine d’individus, hommes et femmes confondus.
Outre la somme d’argent et les téléphones, un ordinateur a également été dérobé. La victime, présentant une plaie ouverte à la tête, a été prise en charge au Centre hospitalier de référence régionale (CHRR) d’Ambatondrazaka, où elle a reçu les soins nécessaires avant d’être raccompagnée à son domicile par un proche.
Les autorités judiciaires ont confirmé l’ouverture d’une enquête pour retrouver les auteurs de cet acte criminel. La collecte de renseignements se poursuit. Les policiers et gendarmes multiplient les investigations dans le quartier pour identifier les suspects et comprendre les circonstances exactes de l’attaque. Les riverains, encore sous le choc, dénoncent la recrudescence des actes de violence dans le secteur et appellent à un renforcement de la sécurité.
Gustave Mparany
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Faits divers
