Au front. La contrôleur général Mandimby Ny Aina Randriambelo, ministre de la Sécurité publique, a effectué une descente sur le terrain, hier, au parvis de l’Hôtel de Ville, à Analakely, également connu comme étant la place du 13 mai. Une première depuis sa nomination au sein du gouvernement.
Avant le début de la messe organisée par les manifestants sur le parvis de l’Hôtel de Ville, la ministre de la Sécurité publique est allée à la rencontre des représentants de ces derniers. « Il s’agit d’expliquer et de rassurer », indique la contrôleur général de police Randriambelo. Expliquer la mission de la police, qui consiste à prévenir et sévir contre les infractions à la loi, mais aussi préserver l’ordre public. Rassurer sur le rôle qu’allait tenir la police durant la manifestation d’hier.
La ministre de la Sécurité publique a ainsi expliqué que les policiers allaient encadrer la manifestation d’hier pour éviter tout débordement ou d’éventuelles perturbations de l’ordre public. « Nous avons reçu l’information selon laquelle il y aurait une manifestation sur le parvis de l’Hôtel de Ville. Nous sommes ici pour rassurer que la Police nationale est là pour garantir la sécurité de tous », en ajoutant d’un ton ferme : « nous ne tolérerons cependant pas tout débordement ou trouble à l’ordre public ».
La ministre Randriambelo ajoute, par ailleurs, que, qu’importe les circonstances, la Police nationale ne s’est pas dérobée à sa mission. « Nous avons mené des opérations anti-pillages dans le Sud d’Antananarivo et dans le centre-ville durant la nuit d’hier [la nuit de samedi à dimanche]. Nous ne tolérerons aucune infraction à la loi, ni casse, ni pillage. Cela n’est dans l’intérêt de personne que nous repartions à zéro à chaque fois », soutient la ministre de la Sécurité publique.
Garry Fabrice Ranaivoson