PARLEMENT - La session ordinaire au point mort

Une semaine après l’ouverture de la deuxième session ordinaire, le Parlement peine toujours à démarrer ses travaux. Aucun ordre du jour n’a été officiellement fixé, tant à l’Assemblée nationale qu’au Sénat, en raison de difficultés persistantes dans la constitution des bureaux permanents des deux Chambres.

À l’Assemblée nationale, seul le président récemment élu a été validé par les députés. Les postes de vice-présidents, de questeurs et de rapporteur général restent vacants, faute d’élections. L’absence du président Siteny Randrianasoloniaiko, actuellement en mission à l’île Maurice, est avancée comme l’une des raisons principales de ce retard. Cette situation bloque l’adoption d’un ordre du jour, qui doit d’abord être établi par la conférence des présidents constituée par le bureau permanent avant d’être soumis au vote en séance plénière.

Au Sénat, la présidence est toujours assurée à titre intérimaire par le sénateur Jean-André Ndremanjary, suite à la destitution du président précédent. Une nouvelle élection et une modification de la composition du bureau permanent sont attendues, alors que les sénateurs actuels approchent de la fin de leur mandat en janvier 2026. Cette ultime session ordinaire se trouve donc fragilisée par ces retards, mettant en lumière les difficultés structurelles et organisationnelles du Parlement dans la conduite de ses travaux législatifs.

Tsilaviny Randriamanga

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