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| Santatra Nomenjanahary, victime de l’incendie à Ankorondrano Andrefana. |
Des sinistrés après l’incendie qui s’est déclaré à Ankorondrano Andrefana, dimanche, tentent de récupérer les bois, les fers, les tôles et les clous qui n’ont pas été consumés par le feu. « Nous récupérons ce qui est encore utilisable, car certaines personnes viennent voler », confie un jeune homme qui protège quelques planches et bois.
Les victimes espèrent reconstruire rapidement leur habitation avec les matériaux récupérés et l’aide du gouvernement. « Une maison, c’est ce dont nous avons besoin de toute urgence. Vivre sous une tente avec d’autres familles est très difficile », explique Santatra Nomenjanahary, jeune mère de famille. Rija Rasolondraibe, père de deux enfants, partage le même désarroi. « Il ne nous reste rien de notre maison en bois, à part les vêtements que nous portions le jour de l’incendie. J’avais les larmes aux yeux en voyant notre travail réduit à néant. Je dois aller de l’avant et trouver une maison pour ma famille, maintenant », raconte-t-il.
Actuellement, cent sinistrés sont hébergés sous des tentes sur le terrain d’Antanimenabe. Selon Franck Rakotoarisoa, président du fokontany d’Ankorondrano Andrefana, ils ne peuvent rester sur ce site que pendant un mois maximum.
Les sinistrés craignent de ne pas pouvoir reconstruire seuls et attendent un soutien urgent de l’État.
La scolarité des enfants compromise
L’incendie a également affecté la scolarité des enfants sinistrés. « Tous leurs cahiers, cartables et fournitures scolaires ont été consumés. Ils sont en période d’examen, mais nous ne les avons pas envoyés à l’école », expliquent les parents. Selon le fokontany, cinquante-sept enfants sont actuellement privés de fournitures scolaires, mettant en péril leur suivi éducatif après le drame.
Miangaly Ralitera
