À travers l’association Fitia, Mialy Rajoelina s’est investie dans la promotion de la vaccination et le lancement d’une caravane médicale qui a déjà touché plus de 275 000 personnes.
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La Première dame Mialy Rajoelina. |
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a rendu hommage à la Première dame de Madagascar, Mialy Rajoelina, pour son engagement constant en faveur de la santé et du bien-être de la population, via son association Fitia.
« On peut parler de beaucoup de choses. Je ne cite que l’exemple de la lutte contre la poliomyélite », a déclaré le représentant de l’OMS à Madagascar, le professeur Laurent Musango. Ses propos ont été tenus lundi 16 septembre, lors du lancement de la 33e édition de la caravane médicale, organisée à Iavoloha.
La contribution de la Première dame dans la promotion de la vaccination a été jugée décisive contre la poliomyélite. Le ministre de la Santé publique, le professeur Zely Randriamanantany, a rappelé que son implication active a permis à Madagascar d’interrompre la propagation de la maladie.
« Cela fait vingt-deux mois qu’aucun nouveau cas n’a été signalé. Nous avons réussi cet exploit grâce à deux campagnes nationales de vaccination », a-t-il souligné.
Marraine officielle de la vaccination, Mialy Rajoelina a mobilisé les parents pour qu’ils fassent vacciner leurs enfants contre la poliomyélite et d’autres maladies évitables, contribuant à atteindre les objectifs de couverture vaccinale fixés.
La caravane médicale, un modèle exportable
Depuis 2020, l’association Fitia a lancé une caravane médicale sillonnant le pays, du Nord au Sud et d’Est en Ouest. « C’est une initiative tout à fait louable, qui s’inscrit dans une logique de proximité avec la communauté. Elle illustre non seulement une vision humaniste, mais aussi une vision inclusive de la santé », a insisté le professeur Musango, saluant cette démarche au nom de l’OMS et des partenaires techniques et financiers du ministère de la Santé publique.
La caravane médicale promeut la santé de la reproduction, sensibilise à la lutte contre les maladies non transmissibles (cancers du col de l’utérus, du sein, de la prostate) et met l’accent sur la prévention des pathologies chroniques telles que le diabète ou l’hypertension. Elle dispense également des soins dentaires, un problème encore majeur dans le pays. Depuis sa première édition, plus de 275 000 personnes ont bénéficié gratuitement de ses services.
Cette initiative attire désormais l’attention à l’international. « L’année dernière, le directeur général du ministère fédéral de l’Allemagne nous a sollicités pour partager notre expertise sur la caravane médicale », a indiqué le professeur Randriamanantany.
Un investissement pour l’avenir
Pour les partenaires techniques et financiers, la santé publique demeure une priorité. « Chaque dollar dépensé dans la santé représente un investissement à long terme pour Madagascar. Ce que nous réalisons aujourd’hui, c’est du développement pour l’avenir du pays », a réaffirmé le représentant de l’OMS.
Les bailleurs internationaux ont ainsi renouvelé leur engagement à soutenir le ministère de la Santé publique dans la mise en œuvre de ses priorités nationales.
Miangaly Ralitera
On va être clair sur cette propagande " déguisée " avec des arrière-pensées politiques indiscutables . La moindre des choses c'est d'avoir la transparence totale sur les fonds utilisés et on craint fort un mélange de l'argent public avec des tournées médicales loin d'être neutres . Que la présidence fasse le moindre effort pour éclairer l'opinion là -dessus car il y va de la rigueur budgétaire déjà pointée du doigt par le FMI . L'OMS avec son représentant local a une mauvaise appréciation de l'utilité de ces actions vaccinales contre la poliomyélite qui relèvent normalement des prérogatives du ministère de la santé . Mais une analyse plus générale s'impose aussi :
RépondreSupprimerIl est indéniable que Mialy Rajoelina apportait une certaine classe et élégance à la scène politique malgache. Son image de première dame était associée à la grâce et à la noblesse, un contrepoids aux controverses qui ont souvent entouré la présidence de son époux. Sa présence aux côtés du président était autrefois le symbole d’une certaine stabilité et de valeurs morales au sein de l’équipe dirigeante. Cependant, la situation semble avoir changé. Au fil du temps, Mialy Rajoelina semble s’être transformée en une simple épouse de décoration, sans voix ni influence sur les actions de son mari. Alors que la première dame a traditionnellement joué un rôle important en tant que conseillère de son époux et en tant que garante des valeurs de la nation, Mialy Rajoelina est devenue, semble-t-il, indifférente face aux infractions et aux dérives de son mari. Le président Andry Rajoelina est confronté à des critiques pour certaines de ses politiques et actions controversées, mais au lieu de jouer un rôle de conseillère et de corriger les éventuelles bifurcations de son mari, Mialy Rajoelina semble plutôt suivre la tendance prédatrice de son époux. Cela soulève des questions sur sa propre intégrité et sa capacité à exercer une influence positive sur la présidence.
Alors que le rôle d’une première dame est de représenter le pays et de promouvoir des valeurs morales et sociales, Mialy Rajoelina semble avoir choisi de rester en retrait et de ne pas critiquer ou remettre en question les actions de son mari, même lorsque celles-ci suscitent de vives controverses. Cette nouvelle dynamique remet en question l’image de noblesse qu’elle avait autrefois incarnée.La transformation de Mialy Rajoelina, de première dame élégante à simple suiveuse des délires de son mari, soulève des inquiétudes quant à la direction que prend le régime actuel à Madagascar. Il est essentiel que les dirigeants politiques, y compris les épouses de présidents, exercent leur influence de manière responsable et contribuent positivement à la gouvernance du pays. La situation actuelle laisse entrevoir un avenir incertain, tant pour le couple présidentiel que pour le pays tout entier. Et qu'ils ne nous sortent pas encore leurs rengaines pour parler de " haine " et de " jalousie " ! .
Peut-on vraiment parler d’une initiative inédite en Afrique ou s’agit-il avant tout d’une opération de communication bien orchestrée ?
RépondreSupprimerCertes, la caravane médicale de l’association Fitia, portée par la Première dame Mialy Rajoelina, a permis de toucher des milliers de personnes à travers Madagascar. Mais est-ce une action véritablement unique sur le continent africain ? De nombreux pays comme le Rwanda, le Ghana ou le Sénégal ont mis en place des campagnes similaires de santé mobile, avec des résultats souvent plus durables, intégrés dans des politiques publiques solides, plutôt que portés par des figures politiques ou symboliques.
Ne faut-il pas s’interroger sur la finalité réelle de ces actions ?
La mobilisation de moyens importants, l’attention des bailleurs, la couverture médiatique : tout cela contribue aussi à renforcer l’image publique de la Première dame. Est-ce alors un véritable engagement en faveur du système de santé national ou une démarche à visée politique et symbolique ? L’association Fitia est-elle un outil humanitaire ou un levier d’influence ?
Et surtout, ces actions ponctuelles peuvent-elles vraiment combler les failles structurelles du système de santé malgache ?
Derrière les chiffres mis en avant (275 000 bénéficiaires, 22 mois sans polio), qu’en est-il de la continuité des soins, de l’accès aux médicaments, du personnel de santé en zones rurales ? La caravane soigne, sensibilise, certes, mais ne remplace pas un investissement structurel de l’État dans des hôpitaux, des centres de santé primaires, ou la formation durable des soignants.
En fin de compte, la caravane médicale est-elle un modèle de développement sanitaire, ou un pansement sur une plaie bien plus profonde ?
Et si elle venait surtout répondre à un vide que l’État lui-même peine à combler ?
L'OMS se rend complice des manigances et autres calculs politiques orchestrés par le président Français de Madagascar , un vrai manipulateur cynique en exploitant les actions sociales et humanitaires de son épouse à des fins politiques . Toutes ces gesticulations servent à préparer l'opinion à faire passer la pilule amère d'un " troisième mandat " . Le gouverneur d'Analamanga ,personnage vrai repoussoir, a eu l'indécence de parler " intimidation " face au rejet par toute l'intelligentsia et la société civile d'une nième violation de la constitution . Et cette annonce par l'autocrate de faire bénéficier à toute l'armée de nouvelles uniformes et chaussures est une preuve de plus que son maintien au pouvoir repose par la répression et le massacre de la démocratie . En même temps son peuple dans sa grande majorité vit dans la misère et le dénuement total !
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