Les employés de la société Aéroports de Madagascar (Adema) sont montés au créneau. Ils réclament, depuis cinq ans, le paiement de plus de 80 milliards d’ariary de redevances à Ravinala Airports.
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Les employés d’Adema ont effectué un point de presse hier pour exposer la situation. |
Devant le siège social d’Adema, l’effervescence était à son comble, hier. Les employés dénoncent un retard de versement des redevances de concessions liées à la gestion des aéroports internationaux d’Antananarivo et de Nosy Be. Un ultimatum d’une semaine a été lancé à Ravinala Airports pour régulariser la situation.
« Depuis 2020, la société Ravinala Airports refuse de verser les redevances de concessions relatives à la gestion des aéroports d’Antananarivo et de Nosy Be. Ces paiements, dus à l’État par le groupe Aéroport de Paris via le consortium Ravinala Airports, doivent revenir à Adema », explique Rinasoa Rabemifidy, responsable de la communication au sein d’Adema.
Ces redevances constituent la principale source de financement du fonctionnement d’Adema et de ses cinquante-cinq aéroports. Les plateformes d’Ivato et de Nosy Be génèrent à elles seules près de 80 % des revenus de la société.
« Cette somme aurait permis à Adema d’investir dans la construction, la maintenance et la modernisation des dix aéroports principaux, ainsi que de couvrir son budget de fonctionnement. Le non-paiement freine nos activités et détériore nos infrastructures », soulignent les employés.
Gestion
Depuis 2015, le consortium composé d’Aéroport de Paris, Bouygues et Meridiam s’est vu confier la gestion des aéroports d’Ivato et de Nosy Be dans le cadre d’un Partenariat Public-Privé (PPP).
Contactés, les responsables de Ravinala Airports n’ont pas encore réagi officiellement à cette revendication, au moment où nous mettions sous presse. Ils ont toutefois annoncé la tenue d’un point de presse ce jour dans leurs locaux à Ivato.
Une source proche du dossier précise que le contrat de concession ne prévoit pas un versement direct des redevances à Adema. Celles-ci doivent d’abord être versées à l’État, qui en assure ensuite la redistribution selon ses priorités budgétaires.
Créée en 1991, Adema est une société anonyme à participation majoritaire de l’État (64 %). En 2021, l’État malgache et Ravinala Airports ont renégocié certaines clauses du contrat initial de 2015. Le nouvel accord prévoit une augmentation des redevances fixes, estimées à 138 millions d’euros, portant le total des recettes fiscales perçues par l’État à plus de 400 millions d’euros sur la durée de la concession. L’État dispose désormais de deux sièges au conseil d’administration de Ravinala Airports.
Itamara Otton
Et voilà les chacals qui sautent sur les restes qui fonctionnent correctement, maintenant avec une "gouvernance" malgache C le début de la FIN ,dans moins de 1 an ,la chute en sera le résultat !
RépondreSupprimerDès qu'ils sentent l’odeur des 😡VOLAS !, ils arrivent comme des 💀charognards, sans se soucier de la.......suite !
Povre pays ! 🤡