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Mgr Fabien Raharilamboniaina. |
Depuis les événements survenus jeudi à Antananarivo et Antsirabe, où des vagues de pillages ont frappé les populations, la Conférence des évêques de Madagascar (CEM) exprime sa profonde inquiétude face à la situation. Selon les évêques, ces faits révèlent le malaise profond dont souffre le pays, un problème déjà signalé à plusieurs reprises par les hommes d’Église dans leurs déclarations antérieures.
« Nous avons déjà alerté sur la détresse de la population, tant auprès des responsables au pouvoir que des membres de l’opposition », a déclaré Monseigneur Fabien Raharilamboniaina, président de la CEM, hier à Tolagnaro.
Les évêques condamnent fermement les violences et les pillages survenus dans ces deux villes. Ils invitent chacun à respecter la vie et les biens d’autrui et à soutenir ceux qui ont été affectés par ces événements. La CEM réitère son appel au dialogue et à la réconciliation, en plaçant l’intérêt des populations au cœur des priorités. Elle insiste sur l’importance d’une écoute attentive et d’actions concertées pour protéger les plus vulnérables et préserver l’unité nationale. Face à ces épreuves, les évêques rappellent que Madagascar traverse une période critique et que seule la responsabilité collective et le respect mutuel permettront de surmonter cette crise.
Tsilaviny Randriamanga