67HA NORD-EST - Un homme retrouvé sans vie chez lui

Dimanche, dans le quartier des 67ha Nord-Est, un homme de 34 ans a été retrouvé mort à son domicile. Il portait une plaie causée par un coup de couteau au niveau du coeur.

La lettre découverte sur le lit, près du corps sans vie.

UN homme de 34 ans a été découvert sans vie dans sa chambre, dimanche matin, dans le quartier des 67ha Nord-Est. Une blessure thoracique, provoquée par une arme blanche, était visible au niveau du coeur. Le couteau se trouvait à proximité du corps.

C’est le président adjoint du fokontany qui a donné l’alerte et prévenu la police. À leur arrivée, les agents ont trouvé la victime allongée sur le lit, vêtue d’un pull et d’un pantalon noirs.

Un message manuscrit, retrouvé près du corps, disait : « Je vous aime tous, mais j’en ai assez du mépris du voisinage. Merci. » Selon les premiers éléments de l’enquête, cette note conforterait la thèse d’un suicide. La famille n’a pas souhaité s’exprimer. Des voisins rapportent qu’elle venait tout juste de rentrer de l’enterrement d’une tante de la victime. Le drame s’est produit dans la maison où s’était déroulée la veillée mortuaire. Ce dimanche matin, les proches s’y étaient rassemblés pour ranger les ustensiles et le matériel utilisés lors des cérémonies.

De manière brutale

Selon le comité de sécurité du quartier, l’homme supportait mal les rassemblements. « Il ne supportait pas de voir beaucoup de monde. Il détestait surtout les forces de l’ordre, car un jour, il avait été arrêté chez lui de manière brutale. Cela l’a profondément marqué. Depuis, il paraissait souvent perdu dans ses pensées », témoigne un membre du comité.

Dimanche matin, son épouse l’avait invité à l’accompagner pour faire des courses. Il avait refusé, préférant rester enfermé dans leur chambre, sans échanger avec les personnes présentes. C’est à ce moment qu’il aurait mis fin à ses jours.

Le comité de sécurité, dirigé par Armand Rabenoelina, souligne : « Cette nouvelle attriste tout le fokontany, déjà éprouvé par l’insécurité. Récemment, nous avons été bouleversés par le meurtre de la petite Raissa. Beaucoup de gens circulent dans notre secteur. On ne sait plus qui est qui. Notre quartier est enclavé entre le III Hangar à l’Est, le IVP au nord et l’IVO au sud. L’insécurité inquiète. On ne parle même plus du tapage nocturne. Nous ne pouvons que renforcer nos patrouilles. »

Gustave Mparany

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