OBSÈQUES D’ALEXANDRE BERANTO - L’ex-ministre des Sports repose auprès de ses parents à Marohogo

Les obsèques de l’ancien secrétaire d’État chargé des Sports en 1994, également ancien cadre des sociétés Solima et Secren, se sont déroulées dans l’intimité mercredi, à Marohogo, dans le district de Mahajanga II. Des notables ainsi que des personnalités politiques- dont le député élu à Soalala, Ahmad, ancien ministre de la Pêche, ex-président de la CAF et de la FMF- et le monde sportif majungais ont assisté aux funérailles. Ils ont accompagné sa famille depuis les deux nuits de veillée organisées à son domicile, à la Petite Plage, lundi et mardi soir, jusqu’aux obsèques.

La messe en hommage au défunt a été célébrée à l’église catholique d’Amborovy avant son inhumation. Ses anciens coéquipiers de l’équipe de basketball Sotema de Mahajanga, tels les frères Lala et Liva Rateloson, Nono Ravonimbola, Toto Rakotoarivony, étaient également présents tout au long de la cérémonie funèbre.

Ancien conseiller spécial à la Primature, Alexandre Beranto était né le 27 février 1952. « Alex croquait la vie à pleines dents. Pour lui, il n’y avait aucune limite. Il était celui qui mettait l’ambiance partout où il passait. Talentueux dans plusieurs disciplines sportives, il aurait pu être international à la fois en football, en basketball et en handball. Il jouait également au tennis régulièrement. Mais il ne ratait jamais une occasion d’aller à l’église tous les samedis après-midi », témoigne son frère aîné, Maurice Beranto, arrivé de France lundi pour les funérailles.

Il était le fils de Georges Beranto, décédé en 2014, fonctionnaire de l’administration territoriale coloniale, directeur de cabinet du premier président de la République de 1961 à 1971, et de Séraphine Rasoarivony (décédée en 2017). Ancien membre du cabinet du ministère de la Pêche et des Ressources halieutiques, il avait étudié au collège Saint-Michel à Amparibe, à l’École du Sacré-Cœur d’Antanimena, au lycée Gallieni, puis au lycée Michelet à Vanves, en France.

« Après son baccalauréat, il a fréquenté l’université d’Assas et l’École de formation des attachés de presse, toujours dans l’Hexagone. Il est nommé sénateur en 2016, et à la fin de son mandat, il a profité de sa retraite pour s’occuper de sa famille et jouer avec ses petits-enfants », ajoute son neveu en présentant sa biographie. L’ancien sénateur laisse une veuve, Sileny Lydie Harinay, deux enfants et deux petits-enfants.

Vero Andrianarisoa

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