Le président de la République fait la promotion de la destination Sainte-Marie. Tout comme Nosy Be, celle que l’on appelle également Nosy Boraha est appelée à devenir l’une des figures de proue du tourisme national.
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Andry Rajoelina, vendredi, lors de l’ouverture du Festival des baleines à Sainte-Marie. |
Concurrencer les voisines de l’océan Indien. À l’instar de Nosy Be, telle est l’ambition affichée par Andry Rajoelina, président de la République. Un objectif qui explique les projets d’embellissement en cours sur l’île.
Si concurrencer Maurice est le défi pour Nosy Be, les Seychelles sont dans la ligne de mire pour Sainte-Marie, selon les propos du chef de l’État. Andry Rajoelina a profité de son déplacement - ainsi que celui du gouvernement - pour faire la promotion de la destination.
«Il s’agit de l’un des plus beaux endroits du pays», déclare sans ambages le président. Il souligne également la richesse culturelle et historique de l’île, sa biodiversité - notamment les baleines - ainsi que l’hospitalité de ses habitants.
Poursuivant sur sa lancée, le locataire d’Iavoloha ajoute : « J’invite tout le monde à visiter Sainte-Marie, aussi bien les étrangers que les Malgaches. »
Au-delà du tourisme balnéaire, Nosy Boraha possède également de nombreux atouts à faire valoir, comme l’a rappelé le chef de l’État. Le programme du déplacement de l’Exécutif sur l’île inclut justement le coup d’envoi du Festival des baleines, un événement marquant la saison d’observation des cétacés dans les eaux de Sainte-Marie, entre juillet et septembre.
Inaugurations
L’observation des baleines constitue l’une des principales attractions touristiques de Nosy Boraha. Le festival vise une résonance internationale afin de renforcer la notoriété de Sainte-Marie comme l’un des meilleurs spots au monde pour admirer la grâce des cétacés. Cela fait trois éditions qu’Andry Rajoelina préside le lancement du festival. Outre le renforcement de la visibilité de l’événement, il s’agit également de souligner l’importance que l’État accorde au développement du secteur touristique.
Le déplacement présidentiel a aussi été l’occasion de présenter la première étape du challenge visant à faire de Sainte-Marie un acteur majeur du tourisme dans l’océan Indien : la réhabilitation des infrastructures routières. Une route de 89 kilomètres, nouvellement rénovée, traverse l’île de part en part.
Comme l’a souligné Atou Seck, représentant de la Banque mondiale : « Ces routes facilitent l’accès aux sites touristiques et aux hôtels, permettent une circulation fluide toute l’année, avec tout type de véhicules, réduisent les temps de trajet et renforcent l’attractivité de Sainte-Marie comme destination touristique majeure. »
La finalité : créer des emplois, améliorer les conditions de vie des ménages et favoriser le développement de l’île.
L’autre chantier majeur est le renforcement de l’approvisionnement en énergie. Une centrale solaire, destinée à l’hybridation de la production électrique sur Nosy Boraha, a été inaugurée hier.
Afin d’attirer davantage de touristes nationaux, un projet de construction d’un port à Antsiraka a également été annoncé. Il vise à moderniser la traversée maritime entre la Grande Île et Sainte-Marie, une alternative pour ceux qui ne peuvent se permettre d’acheter un billet d’avion.
La réhabilitation de la route menant à la côte Est fait également partie du programme.
Garry Fabrice Ranaivoson