AFFAIRE D’EMPOISONNEMENT À AMBOHIMALAZA - Deux dossiers judiciaires instruits

L’affaire liée aux décès survenus lors d’un anniversaire à Ambohimalaza, le 14 juin dernier, suit son cours. Deux procédures judiciaires sont actuellement en traitement au niveau du tribunal, sur la base des mêmes faits.

Des familles de victimes étaient au Palais de Justice à Anosy, hier.

Des familles des victimes se sont à nouveau rendues au palais de justice ces derniers jours. Hier encore, plusieurs proches étaient présents, dans l’attente d’éclaircissements concernant l’évolution des démarches engagées au parquet.

Les deux dossiers, bien qu’issus du même événement, suivent des trajectoires distinctes. Le premier a donné lieu à la mise en détention préventive de trois femmes, dans le cadre d’une enquête ouverte à l’initiative du ministère public, qui s’est constitué partie civile. La date de l’audience reste à fixer.

Le second dossier concerne Fenohasina et sa mère, à l’encontre desquelles les familles des victimes ont porté plainte. Leur présentation devant la justice est envisagée à l’issue des enquêtes menées par la gendarmerie et la police, avec la possibilité d’une détention provisoire selon la décision du parquet.

Auditions en cours

Selon une source judiciaire, la succession des convocations adressées tant aux plaignants qu’aux personnes mises en cause s’inscrit dans les différentes étapes habituelles de la procédure.

Le doyen des juges a reçu la partie civile hier. Chaque fois que des éléments nouveaux apparaissent ou qu’un point nécessite des précisions, des convocations sont émises et des compléments d’enquête peuvent être engagés.

« Seules les personnes concernées ont accès aux bureaux des juges », précise cette même source. Le défèrement de Fenohasina et de sa mère était prévu pour la soirée d’hier, sauf contretemps.

Fenohasina a été entendue pour la première fois lundi à l’HJRA, alors qu’elle était encore hospitalisée, selon le commissaire Manampison Ratojoniriana, chef de la brigade criminelle. Sa mère a, de son côté, été auditionnée par la section de recherches criminelles de Fiadanana, où elle a été placée en garde à vue.

L’enquête est conduite par une équipe de police judiciaire mixte, placée sous l’autorité du parquet.

Gustave Mparany

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