Après quatre jours de recherches et d’incertitudes, une femme a enfin retrouvé sa fille, déjà prise en charge par une association à Alasora.
 |
| La jeune fille a été hébergée dans un centre à Tangaina avant d’être transférée à Alasora. |
La jeune fille, qui souffrirait de troubles mentaux, a été retrouvée errant seule dans les rues d’Ampitatafika. Hier, sa mère a pu la retrouver dans le centre d’une association à Alasora.
Une passante a alerté la gendarmerie d’Ampitatafika après avoir remarqué la présence de cette fille désorientée à un arrêt de bus, dans la soirée du 10 juin. Sans repères et incapable d’indiquer son domicile, l’adolescente semblait totalement perdue. Lorsqu’elle a été interrogée, elle a déclaré avoir 13 ans, mais n’a pas été en mesure de fournir des informations sur sa famille ou son lieu de résidence.
Plus inquiétant encore, lorsqu’on l’a questionnée sur les événements récents, elle a évoqué des faits troublants. Elle aurait été battue par son père, et un inconnu lui aurait offert une assiette de riz et une cigarette avant de l’installer sur un lit où elle aurait dormi. Ces déclarations ont conduit les autorités à intervenir et à prendre des mesures pour assurer sa protection.
La gendarmerie a sollicité un examen médical dans un hôpital afin d’évaluer son état physique et psychologique.
Marchande ambulante
La jeune fille a d’abord été hébergée dans un centre à Tangaina dans la nuit du 10 juin, avant d’être transférée le lendemain dans une association à Alasora.
C’est finalement hier que l’enquête a permis d’identifier sa mère. Cette dernière, résidant à Anosizato Est, a expliqué qu’elle exerce le métier de marchande ambulante, ce qui l’empêche de surveiller sa fille en permanence. Elle a également révélé que sa fille souffre de troubles psychiatriques depuis trois mois, une situation qui la pousse souvent à errer loin de son domicile, sans que personne ne puisse l’en empêcher.
Alors que les gendarmes poursuivent leur enquête pour éclaircir les circonstances de cette errance et vérifier les faits de violence évoqués par la jeune fille, la mère a été autorisée à se rendre au centre d’accueil où elle est actuellement prise en charge.
Des démarches sont désormais en cours pour déterminer si la jeune fille pourra réintégrer son foyer ou si une autre solution devra être envisagée afin de garantir son bien-être et sa sécurité.
Gustave Mparany